Il y a des scientifiques qui adorent mettre le monde en équations. Ils ne sont pas les seuls à croire qu'un dictateur éclairé, un gentil computer pourrait résoudre tous les problèmes politiques, maintenir la paix civile, assurer la prospérité commune et redessiner les frontières. Un internaute me signale une étude sortie le 6 octobre, dont Wired et Slate se sont fait l'écho.
Un modèle mathématique sorti tout droit des crânes de l’Institut des systèmes complexes de Nouvelle-Angleterre (NESCI) démontre que la Suisse est stable malgré la juxtaposition des religions et des langues grâce à l'existence des... cantons, dont les frontières seraient au bon endroit. Contrairement à celles des Etats de l'ex-Yougoslavie. Belle découverte! Les historiens, politologues et autres sociologues n'ont plus qu'à changer de métier.

Quatre démissions. Rien que ça! Imagine-t-on le la démission de quatre Conseillers d'Etat ou de quatre des co-maires de Genève? On me rétorquera que les premiers procureurs dont la démission collective fait éclater au grand jour la crise qui mine le parquet ne mettent pas le pouvoir judiciaire en cause. Peut-être. Et que seul Zappelli a été élu par le peuple.