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Dans quel état j'erre - Page 61

  • Rushdie: "Dieu doit s'en aller"

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    ascension 2.jpgSalman Rushdie dans Le Temps du 17 septembre dit: "Oui Dieu doit s'en aller. Dieu est une idée dépassée. A une certaine époque, nous avons eu besoin de Dieu, parce que nos connaissances sur le monde étaient bien moins avancées... Les histoires de création que racontent les religions du monde sont extraordinaires, mais nous savons désormais qu'elles sont toutes fausses! S'agissant de l'éthique, je n'ai plus besoin d'un prêtre pour savoir ce qui est juste ou ce qui est faux. Pour moi cette dimension-là doit aussi être dépassée..."

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  • Le Jeûne fédéral et la fin de l'humanisme

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    IMG_3279.PNGJ'ai regardé un peu par hasard et quelques minutes le film Elysium, une science-fiction où les élites se sont réfugiées sur une île artificielle, une énorme station spatiale en forme de roue dont la rotation assure à ses heureux habitants un succédané d'attraction.

    De la terre surpeuplée, vaste bidonville dont les usines tout droit sorties de l'âge de la vapeur fabriquent les robots qui tiennent les foules en respect, on voit ce paradis. Des boites à bronzer installées dans des biotechnocliniques arborées y remettent sur pied en un rien de temps les humains malades, cassés ou simplement vieux. Les terriens rêvent évidemment d'accéder à ce "paradis". On y monte avec des véhicules spatiaux genre 4x4 à réaction qui auraient un million de kilomètres au compteur et que le gouvernement central tire à vue comme des lapins.

    Je ne pensais pas, en ce matin du Jeûne fédéral, apprendre que ce meilleur des mondes est le monde qui nous attend parce que nous vivrions la fin de l'humanisme, cette foi en l'être humain et au libre arbitre si cher aux lumières et aux libéraux, qui cependant se meurt sous nos yeux.

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  • A Genève, il y a presque trois fois plus de frontaliers que de protestants

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    image.jpegA Genève, il y a presque trois fois plus de frontaliers que de protestants. Drôle d'entame pour un billet du Jeûne genevois. Qui dit cependant une vérité sur la Genève du XXIe siècle. Il y a cinq siècles, Genève était encore gouvernée par un prince évêque - dont un des prédécesseurs, le Savoyard Adhemar Fabri, né à la Roche-sur-Foron, avait accordé des franchises aux commerçants de la Ville. Plus pour longtemps.

    En 1517, Luther allait mettre le feu à la chrétienté et réussir un schisme grâce à une technologie naissante, qui permit de multicopier ses thèses: la presse de Gutenberg. 15 ans plus tard. Geneve adoptait la réforme et Calvin procédait à une épuration religieuse. Les catholiques devaient se convertir ou quitter la ville. Les biens de l'Eglise furent nationalisés. L'Hospice général est un héritage de ce temps là.

    La poignée de protestants qui tient encore les terres et biens des richesses de Genève s'apprête à commémorer le 500e anniversaire de la tentative de Luther de réformer l'église catholique. La Vie protestante , qui vit ses dernières heures pour renaître en novembre prochain sous le titre "Réformés", le magazine des prostestants romands, et le site ref-500.ch livrent dans son édition de septembre le détail des manifestations, dont le démarrage aura lieu à Genève. 

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