Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans quel état j'erre - Page 57

  • Au commencement était le commérage

    Imprimer

    IMG_3374.PNGDans Sapiens, une brève histoire de l'humanité, Yuval Noah Harari explique comment nous dominons la terre et tout ce qui pousse, nage, rampe, vole dans ce qui ne fut jamais un paradis.

    Le paradis, les dieux, ses saints et serviteurs sont (scientifiquement?) le fruit de notre imagination, laquelle a aussi engendré Peugeot et Google, l'empire romain, le mythe impérial japonais et la démocratie suisse, des constructions intellectuelles, des mythes qui font marcher les humains, assurent la cohésion des nations et des entreprises et qui peuvent être reprogrammés sans réclamer une mutation génétique, qui prend toujours des millénaires à survenir, ce hard codage ne pouvant plus être ensuite modifié que par une nouvelle mutation hasardeuse... 

    Bref, les reformulation de Harari sont stimulantes, même si ce n'est pas toujours très nouveaux et que la ou les surprenantes mutations qui ont produit sapiens dans la lignée homo restent un mystère complet, une explication trop simple, trop darwinienne, un peu comme ces maladies que les toubibs mettent au compte d'un ou de virus. Rebref, Harari n'explique pas pourquoi Neandertal a disparu mais pas les chimpanzés ou les bonobos.

    J'ai même trouvé une définition rigolote des journalistes, une espèces en voie de disparition. 

    Lire la suite

  • Courgette

    Imprimer

    courgette.jpgLe film ne m'a pas vraiment emballé. Formellement très bien fait, encore que les décors sont indigents et fixes, à la manière des dessins animés des années 60 (le Livre de la Jungle rediffusé dimanche sur RTS 2 évoque aussi la vie d'un enfant perdu), Courgette raconte l'histoire d'une petite bande d'orphelins et d'enfants placés qui ont tous une lourde histoire. Une tranche de vie. Forcément ça remue.

    Lire la suite

  • Bonne année aux créateurs de ponts

    Imprimer

    IMG_3369.JPG

    Rien d'original dans mes vœux. Combien d'autres ont usé de la métaphore. Mais quand on y réfléchit, tout est pont dans nos relations et nous sommes tous bâtisseurs plus ou moins audacieux et courageux.

    En ce début 2017, année qui verra tout à la fois la commémoration de deux ruptures majeures, le 500e anniversaire de la juste révolte de Luther et le 100e anniversaire de la Révolution d'octobre (moins juste?), c'est l'inauguration le 29 décembre du plus haut pont du monde qui m'inspire ce billet, le Beipanjiang à Duge (voir aussi sur Arch Daily).

    Un pont audacieux dont la réalisation a sans doute demandé du courage. Le pont est spectaculaire. Il enjambe une gorge où coule 565 mètres plus bas une rivière inconnue ici. Il  relie deux provinces de cette Chine qui nous fascine et compte plusieurs ponts exceptionnels. 

    Tous les ponts ne font pas le buzz. Un mot d'ami, un mot d'amour peut suffire à relier deux mondes. 

    Bonne année à tous!

    PS: Ne nous laissons pas envahir par les nouvelles en continu, forcément partielles, souvent partiales, toujours focalisées sur les événements et les images les plus impressionnants. Un défi pour ma profession...

    Il y a 100 ans, l'Europe était en guerre. Des millions de soldats en sont morts. Des millions de civils en ont souffert. 2016 a été bien moins noire qu'on le dit.