Et si c'était moi ? Cette question me poursuit depuis que mon cousin Benoît a fait connaître urbi et orbi qu'il souffrait d'un « cancer au stade 4 avancé ». Facebook, le premier média du monde, qui a recueilli cette annonce, bruit de nombreux commentaires (plusieurs centaines), où l'émotion, la tristesse le disputent à la résistance, au combat qu'il doit mener, aux trèfles à quatre feuilles et autres emoji quand les mots manquent.
Un seul est signé d'un proche parent. La pudeur nous tient-elle en marge du réseau social et nous confine-t-elle à un courriel, à WhatsApp, à une visite, au silence?