On a connu le monocolore, le ni-ni, le à hue et à dia, nous aurons pour le prochain quinquennat le gouvernement mi-mi: mi-gauche, mi-droite. La balle au centre et l'arbitrage à Poggia?
Mimi aussi car, le sans diplôme renvoyé, le gouvernement genevois apparaît très homogène, trop peut-être. Franchement, y a-t-il dans ce gouvernement des vraies divergences politiques? Entre un Maudet qui tend la main au sans papier avec Papyrus, un Hodgers qui densifie, une Emery Torracinta qui inclue, un Dal Busco naturellement au centre, qui va détonner? La libérale Fontanet classée la plus à droite? On en doute.
Le sacrifice de Luc sur l'autel de la démocratie et l'accession d'un deuxième socialiste, c'est une chance pour Genève de retrouver les accords politiques nécessaires pour faire passer la réforme fiscale des entreprises, la modernisation de la fonction publique (caisse de pension, statut et grille des fonctions) et tenir le budget.
Maudet va donc reprendre la Chancellerie et devra trouver un.e nouvel.le chancelier.e. Pour quoi faire? Et quoi d'autres? Que va-t-il garder de son ancien département? Sûrement pas la sécurité.