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Constitution - Page 39

  • Le constituant radical Guy Zwahlen doit-il démissionner?

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    zwahlen.jpgrer cointrin cornavin.jpgIncroyable mais vrai! L'avocat Guy Zwahlen, président de la section genevoise du TCS a dénoncé hier soir en pleine Constituante comme faux le plan officiel du projet d'agglomération franco-valdo-genevoise [cliquer sur l'image pour l'agrandir].

    Ce plan était annexé au rapport de la commission 4 traitant de la gouvernance future de la région, notamment le projet plutôt bien accueilli de créer un assemblée régionale élue, et les idées plus contestées d'installer un ombudsman régional et d'ancrer le principe de la démocratie participative.

    Guy Zwahlen est intervenu en toute fin de session, hier soir, alors que le président Thomas Büchi s'apprêtait à lever la séance avec une heure d'avance sur l'horaire prévu. Le président du TCS genevois  a accusé Carine Bachmann, la présidente de la commission 4, de diffuser des documents faux. L'élue verte s'est défendu d'une telle intention et a déclaré que ce document était parfaitement officiel. En effet il l'est. On le trouve facilement sur le site officiel du projet d'agglo. Et c'est au constituant Zwahlen ce matin de s'expliquer, de présenter des excuses ou de démissionner.

    Le coeur du problème tient à un petit barreau ferroviaire (noté par une flèche sur le plan ci-contre) qu'a soudain découvert Guy Zwahlen, un trait noir qui relie Cointrin à Cornavin, une liaison sans laquelle le RER ne pourra pas desservir correctement le principal noeud modal du canton: la gare routière, ferroviaire et aérienne de Cointrin.

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  • Qu'est-ce qu'être Suisse?

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    t-shirt-suisse battra la france.pngQu'est-ce qu'être Français? La question mobilise l'opinion dans l'Hexagone depuis qu'un socialiste devenu ministre de Sarkozy a lancé le débat dans la médiasphère. Pas un jour sans que la question ne soit relancée par un journaliste, longuement chroniquée dans les journaux ou "spontanément" perroquêtée par des politiciens soucieux de plaire au prince. Le site internet  www.debatidentitenationale.fr du ministre Besson fait un tabac. L'identité nationale est le sujet du moment. Le divan national est ouvert;on sait que les cures de psychanalyse peuvent durer longtemps.

    De quoi sans doute détourner l'attention des Français qui voient arriver les fêtes, le crapaud plat, et en ont un peu marre des rois mages qui les gouvernent et leur jurent que "la crise est derrière nous". Tout le monde l'espère, notez-le! C'est comme pour les bonus, le pire est à venir, car la consommation qu'il faut relancer à tout prix, c'est autant de carbone qu'on va cracher dans l'atmosphère et, selon l'autre pensée dominante du moment, c'est pas bon du tout pour notre avenir commun.

    Mais laissons la France à ses états d'âmes. Nous, en Suisse, on n'en a pas. On vote. On vote sur des sujets sérieux: les minarets, le CEVA, les exportations d'armes. La démocratie directe, n'est-ce pas le creuset de l'identité nationale suisse? Qu'en pensez-vous?

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  • Pour une réforme de la gouvernance des communes et du canton en profondeur

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    nouveau grand conseil.jpgLe canton de Genève est minuscule. Mais c'est un ogre. Il engloutit plus de sept milliards de francs par année (sans compter le 1,9 milliard des communes). Tant mieux pour les Genevois, encore que sans doute on pourrait faire mieux pour moins cher. Il n'est en effet pas du tout sûr que les Genevois soient en meilleure santé, mieux formés, plus actifs (moins de chômeurs), sans bien sûr évoquer le BNP, le bonheur national brut, dont personne n'a parlé durant cette campagne. On a parlé CEVA, un projet dispendieux du XIXe siècle. On a parlé gendarmes dans les rues et nouvelles prisons. On a parlé filet social plus serré et on s'est offert une baisse d'impôt.

    On n'a pas ou très peu parlé du projet d'agglomération concocté par Robert Cramer et ses technocrates sans aucun débat démocratique. On n'a pas parlé prix de revient des services de l'Etat, on n'a pas parlé non plus de la gouvernance de la République. Certes ce sujet est désormais la tasse de thé de la Constituante qu'un Grand Conseil gouverné par une droite aux abois, sans vision, ni projet pour Genève, tient par une laisse courte.

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