"Sur l’internet, ce n’est pas qui vous êtes qui compte, mais ce que vous dites. Le pseudonymat est quelque chose de naturel sur les réseaux, et même une prudence élémentaire face à un support hypermnésique. Il est temps que l’on cesse de le trouver suspect, et cela commencera en cessant de le confondre avec l’anonymat." Sophisme?
Ces propos émane d'un des blogueurs anonymes les plus connus de France. J'ai nommé Maître Eolas. La plume experte et impertinente de l'avocat masqué de la Cour de Paris - un sur 20'000 - fait le bonheur du landerneau. Au détour d'une polémique dont la France a le secret, il explique son choix de l'anonymat (il conteste le mot) dans un billet récent que François Brutsch m'a passé la référence cette semaine.