Le Salon du livre et de la presse a fermé ses portes sur une fréquentation en hausse. Bonne nouvelle? Ou chant du cygne (signe) d'une industrie lourde (le poids des mots imprimés)?
Dans une chronique publiée sur Swissinfo et reprise ce matin dans le Courrier de Genève, Christian Campiche constate que La presse a été la grande absente du Salon: A l'exception du petit stand de la Tribune de Genève et des grands stands des titres du groupe Ringier, les autres journaux romands ont boudé l'édition 2009, pour cause d'économies. Les éditeurs, notamment Payot, ont comblé les trous. Faut-il dès lors supprimer la notion et de la presse de l'intitulé du salon de Genève?
Le livre résistera sans doute plus longtemps que les quotidiens ou les hebdos à la révolution des livrels (livre électonique selon wikipedia) qui conaît un succès aux Etats-Unis et commencent à débarquer sur le vieux contient. Même si des imprimeurs proposent d'imprimer votre oeuvre, que vous aurez éditée vous-mêmes, à l'unité, comme le signalait Bilan récemment, les tablettes de lecture électroniques bouleverseront l'édition papier dès qu'elles pourront afficher la couleur et auront trouvé un mode de diffusion bon marché.
Alors la concurrence des blogs se fera plus vive, car ils seront à égalité avec les autres textes qui bénéficient encore de l'impact du print et du choix qu'imposent les rédactions à leurs lecteurs.
Sur le Salon du livre, on lira les blogs de Jean-Michel Olivier, Hayek Ezzeddine et sur le livre électronique le billet de Philippe Souaille, où le débat se poursuit.