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Blogosphère genevoise - Page 20

  • La Une construite en direct à Sécheron

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    C'est la semaine des médias à l'école. J'accueille pour ma part de temps en temps des classes à la Tribune. Hier après-midi, j'étais invité au CO de Sécheron.

     

    Deux fois une heure (Dieu que ça passe vite!) pour expliquer comment on fabrique la Tribune. Que l'info, ce n'est pas du roman. Que la vérification des faits et la publication des sources font la crédibilité des journaux. Que l'info coûte très cher à produire et qu'il n'y a pas un journal qui ne sous-traite une partie de son information à de grandes agences de presse. Petit tour en direct sur les agences.

     

    Zut, le réseau ne me permet pas d'ouvrir les textes en entier. J'improvise: quelles sont les cinq questions clés dont il faudrait trouver les réponses dès le premier paragraphe? Une élève répond dans la seconde: "qui, quoi, quand, où et comment!" Elle a bien lu la brochure distribué par sa professeur. J'improvise encore: Et qu'est-ce qui distingue un journal tabloïd de la Tribune? Les réponses fusent à nouveau, mais le temps passe et le réseau se ressaisit: le format, la gratuité, la longueur des articles, les sujets. Les tabloïds s'adressent plus aux jeunes. Que d'excellentes réponses. En résumé, les tabloïds chassent sur le terrain des émotions, quand la Tribune s'adresse plutôt au cerveau gauche: celui de la raison.

     

    Pour la première fois, j'ai pu présenté aux élèves la construction de la Une du journal (cliquer sur l'image ci-dessus pour l'agrandir). En direct. Ce genre de démonstration suscite un vif intérêt. La rédaction en commun de la titraille montre combien il est délicat de "vendre", pardon de susciter l'intérêt des lecteurs, en restant factuel, en évitant les pièges du sensationnalisme.

     

    Merci aux élèves de la 705 A (quel nom barbare!) et à leur professeur de leur accueil sympathique.

  • Magic Paper

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    La blogosphère est comme l'univers. Percée de trous de ver inconnus. Autant de raccourcis spatio-temporels par où se faufilent et ressurgissent des billets enfouis et oubliés. Hier donc je reçois ce courriel d'Elisabeth Jobin.

    Je suis en train d'envoyer un email à notre éditrice du Bulletin annuel d'IAPMA (International Association PaperMade Artists ), Gail Stiffe, qui réside en Australie.
    Le thème de ce numéro est Magic Paper.


    J'envoie aujourd'hui 350 pétards, par envoi postal, semblables à ceux des pâtes de coings de l'Escalade, à joindre à chaque bulletin. Sur ceux que j'envoie, j'ai peins sur chacun des Traces différentes. Je vous en envoie un exemple en fichier-joint.
    Notre éditrice nous demande souvent des papiers d'artistes à joindre au Bulletin pour agrémenter la présentation.


    Le Cabinet des Estampes Genève, du Musée d'Art et d'Histoire est abonné au bulletin, depuis 2003, date du GENEVA'S IAPMA CONGRESS dont je fus nommée responsable en 1998 au congrès d'Adélaïde en Australie. Lors de ce congrès, 135 artistes sont venus du monde entier et j'ai organisé la GENEVA'S PAPER ROAD 2003, exposition de 150 oeuvres de 100 artistes, dont 30 suisses, en 12 lieux, pendant l'été.


    J'ai gardé la photo de votre blog du 13 décembre. Pourrais-je la mettre dans mon envoi? Elle serait au format 300dpi, de 9.16 cm de largeur, c'est le format maximum demandé. Est-ce vous l'auteur de la photo?

     

    Me voilà donc propulsé dans la stratosphère des Magic Paper. Serai-je mis en orbite? A suivre

  • Commentaires et anonymat (suite et pas fin)

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    Bonjour à tous les commentateurs anonymes qui ont pris la peine de donner leur point de vue sous mon dernier billet. Vos arguments, je dois le confesser, ne manquent pas de pertinence. C'est d'ailleurs la raison qui m'a conduit dès le début de l'édition de ce blog à l'ouvrir largement aux commentaires libres et souvent anonymes des internautes.

     

    Mais je ne suis pas un politicien (je l'ai été), je ne suis pas non plus Madame Egalité. Or leurs blogs sont plus souvent que le mien pollués par des messages dont la courtoisie est très relative et la pertinence parfois fort ténue. D'autant que certains anonymes semblent passer leur temps à envoyer des messages, au point de couvrir de leur bruit intempestif les billets vraiment intéressants.

     

    Sur le fond, ce débat sur l'anonymat renvoie à la vraie nature de notre société occidentale, qui se dit avancée et se targue d'être le berceau de la liberté d'expression. L'argument principal des anonymes est en effet celui-ci: en publiant nos commentaires à visage découvert, nous prenons le risque d'être fiché, mis sur des listes noires, ennuyés par x ou y détenteur d'un pouvoir civil ou professionnel, etc.

     

    Moi je dis que notre société méritera ses lauriers de patrie des droits de l'homme lorsqu'elle défendra la liberté d'expression pour tous. C'est un combat que l'on ne peut conduire qu'à visage découvert.

     

    J'arrête ma réflexion là, faute de temps aujourd'hui, mais je ne doute pas que vous allez continuer de l'alimenter. Bonnes fêtes à toutes et à tous.