8'900 frs! C'est, selon le tarif publicitaire de la Tribune, ce que la demi-page de l'annonce sur la racaille a coûté à l'UDC ou à son président ou aux généreux sponsors de la section genevoise du plus grand parti de Suisse.
En première page, le pavé quasi quotidien coûte plus de mille francs au parti blochérien. C'est de loin le parti qui a investi le plus dans la publicité presse. D'autres partis ont préféré les bus et les trams publics, grassement sponsorisés par les contribuables, les affiches et les tous ménages.
Point de publicité à la radio ou à la télévision, elle est interdite en Suisse. Point d'état d'âme donc dans les rédactions des médias électroniques. Point de questionnement chez eux sur les bonnes ou mauvaises raisons de publier la publicité de l'UDC!
Point de mise en demeure de justifier la propagande politique qui enflamme spontanément Christian Dupessey, l'ancien syndicaliste de la Fédération de l'éducation nationale, devenue maire non inscrit - ratissant large - d'Annemasse.
"Avez-vous un code de déontologie" me demande de bon matin le candidat PDC Bertrand Buchs sur son blog?