C'est une note de Florence Kraft-Babel qui m'inspire ce billet. La libéral qui démarre sa campagne pianissimo, mais va sans doute la terminer fortissimo (avec une élection surprise le 17 avril en point d'orgues) dénonce les silences persistants de la maire de Genève Sandrine Salerno: "Les chiffres sont-ils rouges ou ne le sont-ils pas? Le parti rouge aurait-il peur de rougir de ce que les chiffres ne le soient pas?" questionne la libérale.
Bonne question. On ne connaîtra officiellement le résultat des comptes 2010 qu'à la fin mars, entre les deux tours de l'élection municipales. L'an dernier, c'est le 24 mars que la ministre socialiste des finances a rendu publique les comptes de l'année écoulée. Le Courrier avait titré: La Ville de Genève affiche un coquet bénéfice mais reste prudente. Mais sans doute, le résultat est-il déjà connu, en tous cas en phase d'être soumis à la cosmétique du bouclement. Florence Kraf-Babel escompte sans doute la même bonne surprise, ce qui conforterait la droite dans sa demande de baisse des impôts.