Je n’aurais pas parié sur un rejet aussi net des deux initiatives antiphytos données encore gagnantes au début mai. 60% de rejet, c’est une claque magistrale, n’en déplaise aux commentateurs dominants de la presse qu’on sent assomés par le vote populaire. La bonne nouvelle, c’est que le simple bon sens d’une règle vieille comme el monde - c’est la dose qui fait le poison - a prévalu face à une mesure d’interdiction dont les électeurs se sont vite rendus compte qu’elle serait contre-productive.
L’échec de la loi sur le CO2 est plus troublant compte tenu du large soutien dont elle bénéficiait. Mais ce n’est pas la première fois qu’une large coalition échoue (de peu) dans les urnes vaincue par le carte des non qui seraient bien incapables de se mettre d’accord sur un projet.