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  • Le cardon épineux genevois et les enfers

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    hades.jpegEh voilà. J'ai épluché ce matin un beau cardon bien blanc au marché à la ferme Chavaz. Francis en vend tout prêt sous vide jusqu'à la mi-mars. Qu'on se le dise!

    Le temps est doux pour un mois de février mais les clients arrivent au compte-gouttes. Le marché à la ferme est au supermarché ce que un quotidien est à l'Internet. Deux métiers en voie de disparition. Les discours des politiciens n'y changeront rien. Et les consultants qui parlent de se réinventer non plus. 

    Vient l'heure de l'apéro. Clandestin. Pas de service à table. On achète la topette 10 francs au banc des Rosset. Rien n'interdit de la boire sur place. Bon le vin. On évoque les derniers potins. Les autorités en prennent pour leur grade. Forcément on débouche sur le climat qu'il faut sauver.

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  • Le cardon genevois: comment on l'apprête?

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    Redescendons sur terre. Ce samedi 9 février, de 9h à 10h, j'organise un atelier d'épluchage du cardon épineux argenté AOP de Plainpalais à la ferme Chavaz. Le marché est sis entre Troinex et Veyrier, chemin des Marais 62, bus 41 (article ici),  arrêt chemin des Bois.

    L'atelier est ouvert à qui souhaite tester son aptitude à apprêter le légume emblématique de la campagne genevoise, le seul à vrai dire, dont Bille en tête la RTS s'est fait l'écho cette semaine. Un légume un peu particulier, assez rebelle, car ses piquants doivent être enlevés avec habileté. Et puis il faut le jeter dans une bassine d'eau additionnée de lait ou d'acide citrique sinon l'oxygène contenu dans l'air va le noircir et lui enlever son goût si particulier, le cuire une bonne heure voire plus jusqu'à la tendreté requise, puis gratiné, Bref un délice. 

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  • "En démocratie, avoir la liberté de mentir, c'est avoir le pouvoir de transformer le réel"

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    mensonge.jpg"En démocratie, avoir la liberté de mentir, c'est avoir le pouvoir de transformer le réel". En lisant cette aphorisme d'un philosophe de 30 ans que je ne connaissais pas - Manuel Cervera-Marzal - en titre de la rubrique Idée de Libération de ce 7 février, je me suis demandé si le titulaire du nouveau ministère - ni "croupion" ni "mineur" - du Développement économique" de la République et Canton de Genève n'était pas au fond à la fine pointe de la post-vérité.

    La réponse est non. Car son mensonge avoué a voulu préserver, pour une raison toujours inconnue, un prince d'Arabie - pas démocrate pour un sous ni héraut des droits humains - dont on ignore toujours si son amicale libéralité est liée - dans le passé ou dans le futur - à un retour d'ascenseur. Ajoutant l'entêtement, voire le déni, au mensonge, l'ex-enfant prodige de la République, qui n'est au demeurant pas si magnifique ni compétent, abuse effrontément de la patience des Genevois et ne correspond en rien à ce mensonge politique qui ferait bouger les lignes. 

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