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  • Madonna débarque à Genève

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    Le printemps est frileux. Qu'importe, the business must go on!

     

    Le printemps est frileux. Qu'importe, the business must go on!

    Beldona s'affiche en ville et H&M se paie Madonna et des pleines pages de pub dans les journaux. Il faut bien vivre disent les rédactions en mal d'annonces, n'est-ce pas!


    En bon journaliste, une question me taraude : quel sont les salaires de l'ouvrière condamnée au métier à tisser et du paysan cultivateur du ver à soie? Oui je sais, dès qu'on la taquinne sur cette question, H&M sort son joker déontologique CSR (Corporate Social Responsibility).



    Mais à l’heure de la mondialisation, il n’est pas impertinent de dire aux midinettes de Genève le salaire des couturières qui les habillent.

    Je note que Zara le fabuleux concurrent espagnol du Suédois annonce pour 2006 un milliard de bénéfice pour 8 milliard de ventes.

     

     

  • Condamné aux soins intensifs!

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    Qui doit décider de l'accès aux soins intensifs de l'hôpital cantonal? L'hôpital répondent sans ambages et avec raison son directeur général et le chef des soins intensifs dans la Tribune du jour. Choquant! Imagine-t-on la mise en œuvre d'une règle contraire qui verrait les familles décider des soins à donner aux malades? Insensé! Et l'histoire de la résurrection (quasi miraculeuse, dit la faculté) d'un patient que ses enfants ont "condamné" aux soins intensifs en menaçant l'hôpital de poursuites judiciaires n'y changera rien.

    Reste cette question que m'inspire le propos le patron des HUG.

    Au-delà de quelques précisions sur le mandat général des soins, qu'attend-il vraiment d'un débat public sur cette question? La décision médicale est en effet aussi un choix économique et donc un choix politique. Mais au cas par cas je ne vois pas comment le Grand Conseil ou le Conseil national, noble assemblée où Bernard Gruson souhaite siéger. pourraient faire un meilleur choix, surtout en urgence. Sûrement pas les juges auxquels la famille voulait recourir. Encore que, ne nous faisons pas d'illusions, nos sociétés en mal de repères confieront tôt ou tard à la Justice le soin de trancher aussi ce genre de problème. En attendant peut-être que le président de la Commission d'éthique des HUG pourrait se voir conférer un statut officiel de médiateur.

    Dans une clinique privée, les médecins et la direction administrative n'ont vraisemblablement pas les mêmes critères de gestion. Un client qui paie a certainement droit à un acharnement thérapeutique complet.

    Enfin, le choix de dépenser ou non beaucoup d'argent public pour un patient (jusqu'à un million de francs pour un patient avoue le directeur des HUG) a-t-elle plus ou moins de poids en fin de vie qu'en début de vie?

  • 16'000 frs par client. Efficace?

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    Ainsi l'Hospice général dépense 353 millions de francs par an pour 22 000 clients, soit exactement 16'045 francs par personnel. C'est beaucoup ou c'est peu? Aucune indication à ce sujet.

     

    L'essentiel pour l'institution sociale, c'est d'annoncer que l'HG renoue avec l'équilibre des comptes. Les médias traduisent l'info diffusée en conférence de presse et par communiqué de presse, par chiffres noires et même bénéfice. Ledit communiqué révèle pour le reste, comme il se doit, les plus et les moins explicatifs de ce retour à la sérénité comptable, sans dire évidemment si d'aventure le budget n'avait pas au fond été taillé plutôt large.

     

    L'HG ne dit pas comment évolue le coût moyen par ayant droit. Rien non plus sur l'efficience sociale et économique des seize mille francs moyens dépensés par client. On voudrait savoir si l'encadrement genevois est plus ou moins coûteux que l'encadrement lausannois ou bâlois. L'année prochaine peut-être? A moins que le Grand Conseil commence à poser les bonnes questions.