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La pisciculture produit plus de protéine que l'élevage de bœuf, Berne l'anticipe-t-il?

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image.jpegEn 2050, l'agriculture devra produire 70% de nourriture de plus qu'aujourd'hui, dit la FAO. C'est sans doute impossible si l'on se contente d'extrapoler les conditions actuelles. Depuis la révolution verte dès années 50-60 (azote+nouvelles variété+chimie), les rendements ne progressent plus voire diminuent. Le monde ne risque toutefois pas de mourir de faim, car l'agriculture est sur le point d'entrer dans sa révolution industrielle.

La pisciculture produit déjà plus de protéine animale que l'élevage de bœuf. Elle devrait se développer sur terre dans des bassins fermé où tout sera recyclé et on nourrira les poissons avec des farines de bactéries séchées qui auront grossi en ingurgitant du méthane.

Science fiction?

Non, écrit The Economist qui consacre cette semaine un cahier à cette agriculture dont les maîtres mots seront la biologie, la sélection phénogénotypique, les drones, les satellites, les robots désherbeurs, cueilleurs (les trayeuses sont banales), la culture à la lumière bleue et rouge, le génie génétique 2.0, celui qui copie la nature pour muter l'ADN et rendre les plantes et les animaux plus résistants aux pestes et ravageurs et permettre au blé et au riz d'adopter la tactique du haricot (et des légumineuses en général) qui fait ami ami avec des bactéries pour capter l'azote de l'air... Sans parler des insectes et de la génération de hamburger dans des bioreacteur, en sautant l'étape, coûteuse et polluante, du bœuf, de meringues ou de mayonnaise sans poule. De quoi réjouir les vegans, note le magazine.

Et Berne dans tout ça, qui s'échine à vouloir préserver des terres cultivables (les surfaces d'assolement) au risque de bloquer le développement du pays ou, comme à Geneve, de reporter le bâti et la population dans la couronne française, n'est elle pas en retard d'une guerre? 

Quelle la place est celle de la la Suisse dans ces recherches sur l'alimentation 4.0? Et quelles jeunes pousses?

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