La terre était informe, la lumière ne se distinguait pas des ténèbres...
Au premier jour, la lumière fut, raconte la Genèse, le premier livre de la Bible, bien avant que les deux grands luminaires montent dans le ciel et toutes les étoiles pour éclairer le jour et la nuit et rythmer les mois et les saisons. Un poème fantastique, simple, évident qui nourrit toujours et toujours les artistes, les femmes et les hommes.
Point de science intuitive ou expérimentale au sens que donne aujourd'hui l'humanité à ce mot, mais un sens tout de même qui vaut bien les connaissances actuelles toutes pleines de points d'interrogation. Les deux quêtes vont leur chemin. Et c'est tant mieux. Les opposer est absurde. Qui peut dire: je sais!
Autre mystère, la résurrection d'un homme. Comme l'a rappelé le curé de Carouge qui officiait hier soir à Compesières, citant le cardinal Journet, à l'adresse d'une douzaine de confirmants: "J'essaye de comprendre".
Ah, comme il est écrit, deux femmes furent les premiers témoins de ce non sens et chargées de l'annoncer aux autres. Mais bien vite la tradition les remis à leur place de servantes, voilées, muettes et secondes.
François, encore un effort, tu peux être le pape des femmes! Les temps sont mûrs.
Commentaires
on ne peut pas comprendre, mais croire est si facile quand se lève le soleil. Merci beaucoup.
M. Mabut,
Ne donnez pas de faux espoirs aux femmes. Certaines rêvent de pouvoir et la nomination d'une Papesse, descendante d'un Dieu, à l'autorité absolue doit ravir plus d'une.
L'orgueil n'a pas de sexe ni de genre. Il est en chaque être humain. Et, le Palais du Vatican rempli de femmes cardinales habillées en Dior donnerait une image peu banale.
Un Concile "l'Hyménée" serait organisé. Les femmes se pencheraient sur le thème "Quel intérêt d'avoir à nos côtés des cardinaux".
Quand on dit "J'essaye de comprendre"! par "comprendre"! on dit aussi inclure, donc, j'essaye d'inclure, autrement dit quand, dans ma vie y a-t-il eu comme une renaissance, comme une "résurrection"? Je ne souhaiterai pas parler de moi mais, par témoignage, suite à un temps particulier soudain je compris, je réalisai et/mais compris aussi le pourquoi d'une peine intime: je m'écriai "Je savais bian qu'il y a quand-même une justice!" Ce fut comme une sortie de tunnel (tunnel/tombe) et je sentis à flux le sang circuler en moi avec fulgurante source de chaleur-énergie... Nous étions en 1969, depuis, pas mal d'épreuves, certes, mais sans jamais annuler ce qu'on peut appeler une guérison. Le psy, puisqu'il s'agit d'une psychanalyse, en fait médecin, en blouse blanche, sur/par lequel je transférai incarna /effet miroir/ incarna: me fit penser à une enseignante puis le Christ que je ressentis dès l'enfance selon ces paroles "Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez en moi mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie"! mon âme sera guérie, guérie, donc guérison... et ce fut un médecin, comme je viens de l'écrire, qui "officia* en tant que ce Jésus-médecin attendu, espéré, en l'occurrence, non en vain.