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Un homme nommé Jésus...

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France 2, la chaîne de télévision publique d'une République laïque gouvernée par des socialistes rediffuse* ce mardi saint, une histoire fondatrice, celle de Jésus. Un juif à la peau tannée, aux cheveux noirs, bouclés et courts, rappelle presque subreptissement l'émission "Secrets d'histoire". Une bonne nouvelle?!

Certes la France, dont les temples sont vides, mais le peuple assoiffé de certitudes, aime à se souvenir qu'elle fut ou qu'elle est encore la fille aînée de l'église catholique. Certes l'émission, conduite par un Stéphane Bern, médialogue béat mais heureusement discret - cinquième évangéliste? - discute le récit des Évangiles, confronte le merveilleux aux traces archéologiques, au vécu des hommes et des femmes de ce temps si lointain, mais c'est pour mieux justifier une vérité, fondé une réalité historique.

Des théologiens, des historiens s'interrogent, exposent, expliquent. Aucun doute. L'image est sulpicienne, hollywoodienne. Le récit est linéaire, pédagogique. Il suit rigoureusement le fil traditionnel de la vie du fils de Dieu, un dieu compassionnel, un dieu de justice, un dieu qui accueille les exclus, les faibles, considère les enfants, traite les femmes en égales, guérit les malades, redresse les handicapés, confond les savants.

Oui, une bonne nouvelle. Et ce n'est pas un hasard que la télévision publique s'en fasse le vecteur. S'est-on enfin rendu compte que la culture, c'est aussi le rappel des récits fondateurs, la connaissance simple et imagée de ce qui, avec la tradition grecque, a forgé l'occident depuis deux mille ans? Une connaissance que, depuis deux ou trois décennies, trop peu de familles et l'école encore moins, du moins à Genève, transmettent.

Quel professeur de notre République osera diffusé ce document à ses élèves?

* L'émission a été diffusée en 2012. Elle est disponible sur différents lecteurs. On lira aussi l'article du Figaro Du 21 décembre 2012.


secrets d'histoire - un homme nommé Jésus (1) par soleillevant32bis

Commentaires

  • Ah, je viens de regarder l’émission. A notre époque où l’on veut que tout soit transparent, ce récit est un baume.
    Quant à votre question, je crains qu’aucun professeur de notre République n’oserait diffuser ce document à ses élèves ! Pensez, même des conseillers municipaux veulent cacher toute trace chrétienne des lieux publics de notre cité. A ce sujet, lire :
    http://micheleroullet.blog.tdg.ch/archive/2013/04/21/negationnisme-culturel.html
    Pétris de ce nouvel esprit laïc d’intolérance, certains instituteurs n’osent plus parler de Noël et encore moins mettre un sapin ou une crèche dans leur classe.
    Et, au nom du “respect” des diversités des sensibilités religieuses, les documents scolaires vaudois de l’enseignement des faits religieux introduisent la fête de Noël avec la question : « Qui est Jésus pour les musulmans ? »

  • Confronter le merveilleux aux traces archéologiques est quand même un peu fort, on ne voit pas trop ce qui peut matériellement rester de la marche sur les eaux ou de la vision du mont Thabor.

  • Alors que presque toutes les vacances scolaires sont déterminées en fonction...des fêtes chrétiennes! Noël, Pâques...

  • Il est heureux que les professeurs ne rajoutent pas à leurs cours un enseignement de la religion. Il est terminé le temps de l'endoctrinement.

    Par contre, il est utile de raconter l'histoire de toutes les religions et de l'athéisme de nos civilisations pour que l'élève puisse aborder ces thèmes avec objectivité. La culture est une chose, mais la propagande en est une autre. Et, comme l'enseignement de la Religion est toujours dispensé avec l'intention de convertir, il y a lieu de mettre des gardes-fous. La laïcité a fermé la porte aux guerres de Religions.

  • Maintenant on convertit à la religion républicaine, avec ses valeurs. Elle aussi en fait devrait être présentée comme une religion comme les autres. Mais en deçà d'un certain âge l'objectivité n'existe pas pour les élèves, il n'y a que les images auxquelles on adhère, il faut simplement mêler les diverses traditions afin de les faire aimer toutes. Y compris la républicaine bien sûr.

  • Il me semble que "Un Homme nommée Jésus" (secrets d'histoire (1 et 2) n'ont pas grand-chose à faire avec "Religion", mais bien plutôt avec cet homme comme nous, Jésus, le fondateur du Mouvement chrétien malheureusement institutionnalisé. Jésus est ce "Fils de l'Homme" comme nous sommes enfants de Dieu et, Lui, il est parfaitement et complètement homme alors que nous ne le sommes pas encore, c'est excellent et je dis merci.
    Aussi chaque soir de cette semaine à la radio la 1ère, de 9hoo à 10h00 on peut écouter "Histoire vivante" (aussi à visionner sur l'écran). On comprend mieux et on peut discuter.

  • Madame Michèle Roullet demande qui est Jésus pour les musulmans : en très bonne place et vénération dans le coran ainsi que sa mère. En revanche, nul "souffle féministe" (Evangile de Thomas, Jésus demande à Pierre de ne pas écarter Marie de la communauté, car, dit-il à son disciple, "tout comme toi Marie a une âme")! Pour les trois religions Dieu est un. Mais selon certains théologiens, par "fils d'homme", il faut comprendre notre esprit, et "fils de Dieu" l'Esprit de Vérité autrement dit le Saint-Esprit.
    Charles Rittmeyer Lic. en théologie, par exemple, fut particulièrement malmené par son Eglise mais son enseignement, solide, pertinent est particulièrement éclairant et compatible avec l'enseignement commun sur le Dieu Un.

  • Il n'y a aucune raison de passer cette émission à des élèves dans une république laïque: c'est un tissu de mensonges et d'affabulations. Il est même prétendu que les parents de J étaient des paysans... Aucun sens critique par rapport aux "paralytiques". En outre seuls les criminels et ceux qui ont pris les armes contre Rome ont été condamnés au supplice de la croix.

    Et si vous voulez être objectif et présenter toutes les versions, il faudra aussi parler de ceci:

    http://jesuspuzzle.humanists.net/jhcjp.htm

  • Trouvé sur le web, concernant les traces archéologiques de l'existence de Jésus:

    Aucune chance de trouver une quelconque preuve archéologique prouvant l'existence de Jésus.

    Pour prouver l'exsitence de Jésus, il faudrait d'abord chercher nos renseignements dans la littérature contemporaine des faits allégués, puisqu'elle seule n'est pas a priori altérée par des considérations religieuses. Mais les textes qu'on nous propose sont problématiques.

    Eusèbe a fait justice des Procès-verbaux de Ponce Pilaten, or nous ne possédons aucun acte officiel des autorités romaines se rapportant à Jésus. Les auteurs du Ier siècle ne sont guère plus loquaces :

    - Pline l'Ancien ne souffle mot de Jésus ni d'une communauté chrétienne de Jérusalem, alors qu'il visite la Palestine trente ans après les événements supposés et qu'il prend soin de noter la présence des esséniens.

    - même silence chez Perse (34-62), chez Martial (40-104), chez Sénèque (-4-65) bien qu'on ait fabriqué de toutes pièces une correspondance entre ce philosophe et St Paul chez les chrétiens du Ve siècle

    Les témoignages du IIe siècle nous sont d'une très faible utilité.

    - Tacite (55-120), dans un texte de ses Annales, composé vers 115, aurait raconté la persécution des chrétiens de Rome par l'empereur Néron. Celui-ci les aurait accusé d'avoir allumé l'incendie qui ravagea la Ville en l'an 64. Tacite est censé avoir précisé que le nom de ces chrétiens " leur venait de Christ qui sous Tibère, fut livré au supplice par le procureur Ponce Pilate ". Mais, comme l'ont prouvé les historiens critiques, ce pseudo-témoignage est une interpolation;

    - Pline le Jeune (62-114), gouverneur de Bythinie, demande à son ami l'empereur Trajan en 112 " comment il convient de se conduire à l'égard des chrétiens ". Mais il ne nous apprend rien sur l'existence de Jésus. Tout juste signale-t-il l'existence d'une communauté chrétienne au début du IIe siècle, mais l'on ne prouve pas l'historicité d'un dieu par la croyance de ses fidèles, sinon il faudrait croire à celle d'Hercule, de Marduk, d'Apollon, d'Asclépios dont les anciens vénéraient les tombeaux, respectivement à Cadix, Babylone, Delphes, Épidaure...;

    - Suétone (69-125), dans sa Vie de Claude, écrit que l'empereur " chassa de Rome les juifs qui s'agitaient sans répit à l'instigation de Chrestus ". L'opération se passe en 50 - or l'on fait mourir Jésus aux alentours de l'an 30. De plus, Christos et Chrestos sont deux mots différents, l'un signifiant " l'oint " (désignant une personne consacrée), l'autre se traduisant par " le bon " et faisant parfois office de nom propre (le préfet du prétoire Ulpien avait un adjoint qui portait ce nom, par exemple). On ne tire pas grand chose de tels passages.

    - les autres auteurs païens, comme Plutarque (46-120) ou Juvénal (60-140), sont d'un silence imperturbable sur la personne de Jésus.

    Carence des témoignages chez les juifs aussi . Carence d'autant plus surprenante que Jésus doit avoir vécu parmi ce peuple et qu'il est l'un des siens. Aucune allusion dans Philon d'Alexandrie (-13-54), qui a écrit plus de cinquante traités, dont une Ère de Pilate, et dont la philosophie du Logos ressemble à s'y méprendre à celle des anciens chrétiens; Rien non plus dans l'Histoire des Juifs de Juste de Tibériade, au nom qui rappelle sa Galilée natale, où il a vécu et combattu les Romains. Le prétendu témoignage du Talmud est inconsistant. Le recueil a été composé trop tard pour qu'on lui accorde créance. La légende du soldat romain Panthera et de la " prostituée juive " Marie, reprise plus tard par le païen Celse, n'est visiblement qu'une caricature des Évangiles et un morceau de polémique antichrétienne.

    Que conclure de ces manques de preuves concernant l'exsitence de Jésus? Qu' à la vie de Jésus proprement dite, à son enseignement, à sa mort sur la croix et à sa Résurrection, il faut se résigner à ne les chercher que dans les documents chrétiens. Ces documents constituent notre seule et unique source. Pouvons-nous nous y fier ?

  • @ Tiberius:
    Le travail du Théologien Albert Nolan op:
    Jésus avant le christianisme
    L'Évangile de la libération Par Albert Nolan
    Traduit de l'anglais par Jean-Marie Dumortier Paru en : 1995
    Jesus before Christianity .
    Nous aide à découvrir "L'homme nommé Jésus": sa signification pour ses contemporains, comme pour nous aujourd'hui.

  • J'espère que l'on ne se penche plus sur des énigmes farfelues pour savoir si Jésus est divin.

    C'était au temps de Constantin que la question s'est posée. Cet empereur se convertit au christianisme pour asseoir son pouvoir, soit vers 325 de notre ère. Comme il n'était pas d'accord avec les arianistes qui affirmaient que Jésus n'était pas le fils de Dieu, il convoqua, rien que ça, un Concile à Nicée pour condamner l'arianisme.

    Il y a une autre énigme où les Pères de l'Eglise se réunirent pour savoir si les anges avaient un sexe. Il a fallu un second Concile à Nicée pour déterminer si les anges et les filles des hommes avaient des relations charnelles ou pas. Après des débats de haut niveau, les Religieux ont conclu que les anges n'avaient pas de sexe.

    Je vous laisse juge de la profondeur des débats qui agitent les Religieux et aussi les Empereurs

  • Monsieur ou Madame cmj, vous écrivez: "Nous aide à découvrir "L'homme nommé Jésus": sa signification pour ses contemporains, comme pour nous aujourd'hui."

    1) Cet "homme" - s'il a existé - était juif et par conséquent portait un nom juif et non grec. Jésus n'est donc pas son nom, mais une traduction de son nom, en grec, puis en français. En français la traduction est Josué.

    2) Albert Nolan récite le catéchisme chrétien et n'apporte rien à la vérité historique de cette époque. En quoi la vie d'un criminel peut avoir une signification aujourd'hui est un mystère pour moi. Quand à la signification pour les contemporains, elle a été voisine de zéro. La tradition juive le méprise et en fait un bâtard. C'est seulement en milieu grec (comme son nom l'indique) et grâce à Marcion que le christianisme est né un bon siècle plus tard.

  • Un excellent livre, par un historien, Jules Isaac: Jésus et Israël apporte une magistrale contribution aux recherches sans le moindre endoctrinement.
    Yeschoua ou Yehoschoua, comme dit en un commentaire ci-dessus, Josué, c'est-à-dire "Yahvé-sauve" devenu Jésus (chez Fasquelle)

    Un simple point, puisque Vendredi-Saint, demain: le coup de lance au côté prolongeait l'agonie des crucifiés. Ainsi, s'il faut en croire les textes que nous connaissons, ou connaissions, si du sang est alors sorti de la plaie il est certain que Jésus était vivant.

    J'apprécie l'allusion de Madam Roullet à l'esprit contemporain d'intolérance.

  • Quand je vois ce que l'on a fait de mon enseignement

    Croit-on que je suis sûr que je ne me trompais pas en me croyant "inspiré"?!

  • Si vous le permettez, Tiberius, les gens de Galilée étaient des paysans.
    Paysans ruinés par les impôts levés par les gens du Temple et les Romains. Mais Jésus: Yeschoua, ou Yehoschoua aurait-il jugé extrêmement important le nom à lui donné: "Ce ne sont pas ceux qui me disent Seigneur! Seigneur! mais ceux qui font la volonté de mon Père qui entreront dans le Royaume"! lequel Royaume, selon lui, n'était pas un Royaume temporel. Après avoir à tort annoncé la venue d'un Royaume temporel puis croyant réaliser que ce Royaume temporel ne venait pas (destruction du Temple en 70) les successeurs des Apôtres modifièrent la prédication en l'axant sur la Passion. Toutefois la question aurait pu se poser concernant Pentecòte, la venue de l'Esprit-Saint. Cette manifestation ne fut-elle pas la réalisation des promesses de Jésus: la venue de l'Rsprit: la venue du Royaume?

    Croyez-vous sincèrement, Tiberius, qu'il vaut mieux désormais les horreurs contemporaines, tout! plutôt que cet enseignement bien fait, géré, compris dans le respect - avec réciprocité - de l'autre à commencer par son propre ressenti?!

  • Jésus parlait Araméen http://fr.wikipedia.org/wiki/Aram%C3%A9en et probablement Hébreu.
    Lire, si vous voulez bien "Jésus before Christianity" ou Jésus avant le Christianisme.

  • Si Jésus n'a pas fait de miracles et n'a rien de divin, il faut reconnaître qu'il perd pas mal de son intérêt.

  • Les Religieux ont créé un personnage "Jésus" avec tellement d'incohérences qu'ils ne savent plus comment sortir de cet imbroglio. Laissons-les dans leur situation absurde et tournons-nous vers des exemples d'hommes et de femmes qui méritent notre respect.

    J'aime la sagesse de Gandhi lorsqu'il refuse qu'on l'appelle "Mahatma" (Grande âme. Ainsi, son action mérite le respect. C'est un homme marié qui défend ses causes sans violence. L'assemblée des Nations Unies a déclaré une journée internationale de la non-violence, en hommage à Gandhi.

  • Lorsque Françoise Dolto découvrit qu'un nouveau-né extrêmement malade souffrait de la souffrance mentale et affective non dite, tue, gardée pour elle de la mère, lequel nouveau-né, dès les larmes et confidences à Dolto de la maman fut instantanément guér... on la traita de folle jusqu'au moment où se confirmèrent ses affirmations. 2000 ans plus tôt, scène identique au Temple de Jérusalem, Jésus provoque une femme, la dite "Cananéenne", venue demander la guérison de sa fillette à Jésus, laquelle, femme ainsi provoquée (arrogance, notamment) se permet de lui répondre du tac au tac "transféra" (Jésus représentant soudain tout ce qui blessait cette femme, dès lors, par le transfert "délivrée"), Jésus dit à la Cananéenne qu'elle peut aller, que sa fille, qui n'est pas présente, est guérie (guérie, ce que la fillette était bel et bien)! nous indique l'importance des "situations" exposées dans les Ecritures, en l'occurrence, aspect psychosomatique de nos maux. Rémi Mogenet, est-ce rien, est-ce inutile, est-ce insignifiant?! Et que penser de ce précurseur des freud, Jung, Janet, plus ancieen, ou Lacan que fut Jésus de Nazareth (le femme délivrée (aujourd'hui abréactions, en psychanalyse) de sept démons, autre "miracle" parce qu'il n'était pas possible sans doute de comprendre ce qui se passait. Aujourd'hui, qui est en mesure d'apporter explication concernant les "synchronicités"! mais demain?

  • Madame Ribordy, vous écrivez que les Religieux ont créé un personnage "Jésus" avec tellement d'incohérences qu'ils ne savent plua comment sortir de cet imbrpglio": Teilhard de Chardin? Tous ceux et celles qui ouvrirent leurs coeurs et attentionaux indigents, isolés, prisonniers, malades,laissés pour compte pour obéir aux textes àvangéliques, l'un d'eux, apôtre Paul, demande, fait inhabituel, aux chrétiens de prendre soin d'une personne âgée au nom ensoleillé qui après avoir pris soin de tant de monde aurait besoin que l'on prit soin d'elle... quoi d'absurde ou d'incohérent?! Il y a le fait de "faire du bien"! qui peut blesser non dans les actes mais dans la façon de faire, or, si l'on compare cette immense "levée", ce "souffle" (de l'Esprit) qui caractérisa aussi, sans nier les erreurs voire pire, du christianisme on ne peut pas voir se profiler un arbre... la sève le parcourant se prolongeant en chacun de nous si nous voulons nous ouvrir à cet appel au souci de l'autre comme de soi-même sachant que toute branche détachée, coupée de sàve meurt. Il y a Gandhi, et mille autres mais il y a aussi que de cet être qui n'a pas inexisté (Jésus et Israël, par Jules Isaac, Fasquelle), pour ne citer que cet ouvrage) on peut, en partant des Evangiles non pas imaginer mais noter une parenté, dans le soin aux malades, Jésus /Françoise Dolto. Jung, fils de pasteur, nous invite à nous tourner vers d'autres horizons, certes, mais en rien incompatibles avec les enseignements évangéliques (bouddhistes, hindouistes, juifs mystiques sans nul doute rencontrés, voire plus, par Jésus en son temps, en son pays. Quant é parler d'incohérence ou d'imbroglio, Madame, la situation dans le monde n'inviterait-elle pas à dénoncer la démarche des vivants d'aujourd'hui?! moins facile, n'est-ce pas?! Quant à Jésus, lui-même, dans les textes, il invite non à lui dire Seigneur! Seigneur! mais à faire la volonté de Celui qu'il ressent non comme dieu de terreur mais d'amour (les Sadducéens, l'élite, annonçaient un dieu local, non individuel. Les Pharisiens, un Dieu universel et personnel mais l'antipathie de Jésus concernant ces dits "Pharisiens hypocrite" indique l'aspect essénien de Jésus de Nazareth. Les Esséniens, en cas de misère extrême, comme en ce temps, quittaient leurs demeures, leur beau vêtement blanc pour se rendre au secours de leur prochain... ce qui caractérise Jésus et les siens tout en notant chez les disciples premiers ce danger de vouloir cultiver non le pouvoir de l'amour mais l'amour du pouvoir... d'où leur attente d'un Royaume temporel, leur déception avec modification de leur prédication concernant dès lors la crucifision, mort et résurrection de Jésus mais on note que si cette annonce de Jésus revu vivant ne les transporte pas de joie, vraiment, en revanche, la venue de l'Esprit (Pentecôte) est unanime cr de joie... les promesses de Jésus se sont réalisées. Relisez ces lignes, Madame, vous constaterez que pas un mot ne vous branche sur incohérence ou imbroglio... SHALOM! à vous, la paix soit sur vous... sur cet auteur de blog et tous ses amis.

  • @ Rémi Mogenet, Oh! Jésus a "quelque chose de divin comme vous et moi j'espère bien, et des miracles, alias "mini résurrections", même les conflits sanglants dont nous sommes témoins, ils adviennent à tout moment, ne serait-ce qu'on ne peut croire que la violence de notre époque aura le dernier mot. Sinon, il faut bannir la résurrection du calendrier.

  • Myriam Belakovsky,

    Libre à vous de croire en un Dieu universel qui permet de calmer vos peurs, vos craintes et de vous en remettre à sa grande bonté. Vous êtes du bon côté de la barrière. Vous vous sentez protégée par toute institution religieuse, trop heureuse de vous compter parmi ses brebis. Vous êtes les élus que la religion protège. Et, vous recevez en contre-partie la certitude d'un Paradis.

    Par contre, une non-croyante est toujours sur le qui-vive, elle n'est pas seulement montrée du doigt, les religieux ont droit de vie et de mort sur elle. Les feux de l'enfer la guettent après sa mort.

    L'incohérence des Religions est bien réelle. Elles reçoivent la Parole du Christ pleine d'amour et de compassion et elles tuent les hommes, les femmes et les enfants qui n'adhèrent pas leur vision des choses. Un drôle de pouvoir de l'Amour!

    Quant à la liste des imbroglio, elle est trop longue pour vous la donner maintenant.

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