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Belle Entente genevoise: 3+2 égalent 2 + 2?

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Pas mal d'eau va encore couler sous les ponts du Rhône avant que l'on connaisse la composition du Conseil d'Etat genevois. Bien malin qui peut la deviner aujourd'hui.

En ne présentant que trois candidats - des sortants de surcroît pas tous au mieux de leur forme - le PLR se donne vraisemblablement plus de chance de les voir réélus le 6 octobre. La Realpolitik a gagné contre les voeux des constituants de donner plus de choix aux Genevois au premier tour.

Les libéraux font pour l'heure les frais de l'opération. Premier parti du canton et plus grande composante du couple PLR, ils continueront donc de jouer les figurants au gouvernement, n'y être représenté que par un élu. Une élue en l'occurrence. Et moins peut-être.

Si d'aventure l'attelage devait se débander au soir du 6, parce qu'Isabel Rochat aurait subit le sort que d'aucuns lui promettent, on voit mal comment un fringuant coursier, resté en réserve de la République, pourrait en quelques semaines convaincre les Genevois de l'installer dans le train du Conseil d'Etat le 10 novembre.

Plus vraisemblable apparaît la double élection du petit poucet PDC dont le tamdem va ratisser large. 3+2 pourraient bien égaler 2+2.

Commentaires

  • Merci de voir aussi bien la réalité de la nouvelle donne politique introduite par la constitution qui entrera en vigueur le 1er juin juin prochain.

    Le positionnement PLR se veut à la fois libéral dans l'attitude et radical dans le mode opérationnel.

    J'ai toujours dit que le cercle de la Terrasse et l'amicale de la Ficelle ne peuvent pas cohabiter. Les cultures politiques sont trop différentes pour pouvoir s'unifier. Les radicaux sont, par essence historique, allergiques à toute forme d’absorption alors que les libéraux sont égémoniques.

    Celles et ceux qui ont poussé à l'unification n'ont eu qu'une vision comptable ce qui ne fonctionne que très rarement en politique.

    Ils ont voulu faire des économie alors qu'en politique il faut se dépenser sans compter.

    Cette erreur de calcul politique pourrait bien, en effet, déboucher sur 3+2=2+2
    Si vous y ajoutez l'hérésie qui se profile en face, il y a de très grosses chances pour que le visage du futur gouvernement n'ait pas grand chose à voir avec l'actuel.

    De là à ce qu'il soit plus efficace il y a une grosse marge!

    cordialement,
    Patrick Dimier

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