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Comment je me meus

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piste cyclable neige.jpgLes Genevois ont inscrit dans leur Constitution le libre choix du mode de transporsn. En fait un cheval de Troie que les pro bagnoles ont introduit dans la cité pour retarder le bannissement de leur quatre roues du macadam urbain C'est donc une guerre de basse intensité qui continue.

Genève, dont les touristes ne cessent depuis César de noter la beauté du site, sera bientôt la dernière ville d'Europe, du monde sans doute, pour cette capitale lilliputienne qui aime à se hausser au rang des grandes métropoles, à n'avoir qu'une zone piétonne à sa dimension véritable...

On n'a en ce début de semaine enneigé pas entendu les automobilistes se plaindre que le principe constituionnel fut violé. On ne les pas entendu non plus réclamer qu'il fusse respecté pour tous et notamment pour les deux roues qui ont payé un lourd tribut à la neige, tribut augmenté par les tas qu'une voirie efficace a déposés sur les pistes cyclables.

Jeudi Pro Vélo s'est donc légitimement ému de cette inégalité de traitement rappelant que le Grand Conseil, dans son infinie sagesse, venait de voter une politique en faveur de la mobilité douce.

Encore Faut-il que nos édiles commandent adéquatement les pelleteurs et pelleteuses, deux mots d'actualité qui, n'en déplaise à nos grandes prêtresses gardiennes du langage épicène, ne recouvrent pas un même concept.

Ainsi pour l'an prochain sieur Barrazonne et dame Künzler, si elle est encore au gouvernail, à moins que ce ne soit Messire Longchamp qu'on donne pour devenir premier président durable de la République, seront bien inspirés de faire balayer les flocons simultanément sur toute la surface qu'empruntent les quidams, indépendamment de leur mode de locomotion.

Le ciel, qui en d'autres lieux s'enguirlande de météores incandescents vous tienne en joie comme dit Philippe Alexandre, chroniqueur à France culture, qui jongle avec les mots comme d'autres jonglent avec les promesses,

Commentaires

  • Donc si je vous suis dans votre logique et celle de ProVelo il faudrait faire venir des pelleteuses et des camions pour débarrasser la neige ! Pathétique. Les intégristes de la mobilité douce, à l'instar de cette piétonne qui vient de s'arrêter au milieu d'un passage piéton pour m'obliger à ralentir et qui m'a gratifié d'un majeur dont elle ne dispose de l'attribut qu'au figuré, sont des peine à jouir qui se vengent du reste de l'humanité qui sait prendre le meilleur de ce qu'elle donne avec joie et gratification.
    Ne vous en déplaise la voiture est pour certains une merveille de technologie qui illustre le génie inventif des humains et qui a encore de belles décennies devant elle.

  • @Pierre JENNI : pourquoi aller dans l'exagération?
    Ce que ProVélo, et tous les cyclistes demandent, c'est d'être traité à égalité avec les automobilistes, afin de pouvoir circuler sur les pistes cyclables correctement. Bien sur, quand il neige, il faut s'adapter, mais quand je vois que vendredi soir, soit 3 jours après les dernières chutes de neige, la piste cyclable de la route des acacias n'était absolument pas dégagée, alors que route et trottoirs l'étaient (et qu'il y avait de la place pour déblayer la neige sans géner personne), alors oui, il y a une inégalité flagrante.
    Je ne vous parle pas des divers tas de neige entreposé en bout de piste, alors qu'un mêtre plus loin, ça n'aurait gêné personne. Et le pire, c'est que maintenant que tout a fondu, ces tas sont encore là, et pour encore probablement plusieurs jours.

  • Bonjour eidwane.

    Je n'ai vraiment pas le sentiment d'exagérer.
    En revanche, comment vous prendre au sérieux lorsque vous demandez que les vélos soient traités comme les automobilistes.

    Regardez les chiffres ils sont parlants (Rapport Mobilités 2030). Le vélo ne représente pas plus de 3 % en périphérie et 7 % au centre contre respectivement 60 % et 30 % pour la voiture.

    Mais surtout, ce sont les taxes et redevances prélevées auprès des automobilistes qui servent en majeure partie à l'aménagement et à l'entretien de la voirie.

    Mais la question n'est pas vraiment là.

    Vous aurez de la peine à croire que je me déplace presque exclusivement à vélo alors que je suis chauffeur de taxis.
    Je suis particulièrement bien placé pour évaluer les questions de mobilité.
    Ce que j'ai pu constater, c'est que les défenseurs des pistes cyclables sont en fait des cyclistes dangereux car anxieux et désécurisés lorsqu'ils n'ont pas un environnement protecteur. Or c'est une illusion en ville car il est impossible de mettre toutes les pistes en sites propres.
    Dans nombre de situations, notamment les giratoires qui sont si pratiques, les cyclistes doivent savoir faire preuve d'initiative et de précaution.

    A défaut, ils feraient mieux de garder leur vélo pour des ballades en campagne le week-end.

    Vous comprendrez dès lors que je ne partage pas vos préoccupations pour quelques tas de neiges qui ont disparu plus vite que votre commentaire.

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