Comment je me meus (16/02/2013)

piste cyclable neige.jpgLes Genevois ont inscrit dans leur Constitution le libre choix du mode de transporsn. En fait un cheval de Troie que les pro bagnoles ont introduit dans la cité pour retarder le bannissement de leur quatre roues du macadam urbain C'est donc une guerre de basse intensité qui continue.

Genève, dont les touristes ne cessent depuis César de noter la beauté du site, sera bientôt la dernière ville d'Europe, du monde sans doute, pour cette capitale lilliputienne qui aime à se hausser au rang des grandes métropoles, à n'avoir qu'une zone piétonne à sa dimension véritable...

On n'a en ce début de semaine enneigé pas entendu les automobilistes se plaindre que le principe constituionnel fut violé. On ne les pas entendu non plus réclamer qu'il fusse respecté pour tous et notamment pour les deux roues qui ont payé un lourd tribut à la neige, tribut augmenté par les tas qu'une voirie efficace a déposés sur les pistes cyclables.

Jeudi Pro Vélo s'est donc légitimement ému de cette inégalité de traitement rappelant que le Grand Conseil, dans son infinie sagesse, venait de voter une politique en faveur de la mobilité douce.

Encore Faut-il que nos édiles commandent adéquatement les pelleteurs et pelleteuses, deux mots d'actualité qui, n'en déplaise à nos grandes prêtresses gardiennes du langage épicène, ne recouvrent pas un même concept.

Ainsi pour l'an prochain sieur Barrazonne et dame Künzler, si elle est encore au gouvernail, à moins que ce ne soit Messire Longchamp qu'on donne pour devenir premier président durable de la République, seront bien inspirés de faire balayer les flocons simultanément sur toute la surface qu'empruntent les quidams, indépendamment de leur mode de locomotion.

Le ciel, qui en d'autres lieux s'enguirlande de météores incandescents vous tienne en joie comme dit Philippe Alexandre, chroniqueur à France culture, qui jongle avec les mots comme d'autres jonglent avec les promesses,

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