Il a fait beau. il y avait du monde, le coup de poing asséné aux Genevois par l'Allemand Merk fait mal et mobilise. Comme les accidents d'avions, les pertes brutales d'emplois frappent les esprits, barrent la une des journaux. Salo de patron!
Pourtant la création d'emplois à Genève est impressionnante en dix ans: près de 44'000 emplois en plus, 4400 emplois créés en moyenne chaque année, trois fois la saignée de Serono! Aucune gazette n'en a fait ses gros titres. Aucun slogan, aucun calicot n'en fait la réclame. Les chiffres sont là, recensés par le service de la statistique: 237'000 emplois en 2001 à Genève, 281'000 jobs à la fin 2011.
Sans doute les salaires ne sont pas partout ce qu'ils devraient être, sans doute des travailleurs sont exploités, sans doute les femmes peuplent davantage les classes faiblement rémunérées que les hommes, sans doute aussi le stress croît au rythme que la mondialisation. Pourtant les entrepreneurs, les donneurs de boulot méritent un coup de chapeau.Même dans les coopératives, il faut des managers!
Quant à ceux qui détruisent des emplois, ma culture m'invite à me demander ce que j'aurais fait à leur place. Et ceux qui détruisent les emplois ne sont pas forcément que des patrons ou des capitalistes avides d'EBIT à 15%, ce peut être chacun d'entre nous qui peinons à nous adapter, qui résistons au changement, qui défendons notre place au soleil et nos droits acquis.
Commentaires
ce peut être chacun d'entre nous qui peinons à nous adapter, qui résistons au changement, qui défendons notre place au soleil et nos droits acquis.
bravo Mabut vous avez tout juste. C'est très bien. Lorsque les salariés se font virer c'est qu'ils ne sont pas assez flexibles, refusent le changement, sont u n peu feignasses, leur faute quoi. Dépêchez-vous il y a un Toblerone qui vous attend aux Syndicats Patronaux. On diminue tous notre salaire de 50% et hop on garde notre emploi. Vous devriez vous mettre en ménage avec Souaille, je suis certain qu'il dirait la même chose. Lorsque la Julie vous virera pour incompétence et complaisance chronique, je vous le rappelerai. Comme disent nos amis vaudois, vous êtes vraiement un tadier.