Avec Chrstian Coquoz, le PDC tient enfin l'homme qui lui permettra d'accéder à une des fonctions majeures de la République qui lui a échappée jusqu'à présent. Christian Coquoz n'est sans doute pas un candidat ad interim, désigné pour deux ans par le Grand Conseil.
Pas plus qu'Olivier Jornot ou Yves Bertossa ou les autres papables que d'aucuns, à gauche notamment, voudraient voir se transformer en zorros chassant les gnomes de la finance, en clone des Dick Marty et autres Bernard Bertossa, alors que le code pénal a changé, que la criminalité économique et financière est désormais l'affaire du Ministère public fédéral (mais la nostalgie fonctionne au max chez les indignés de tous bords) et que le Palais est devenu une grosse machine délicate à gérer .
Or donc le PDC tient son os. Parviendra-t-il à convaincre ses partenaires du PLR et ses adversaires de la gauche de le soutenir le 1er décembre prochain? La réponse tient dans une équation à plusieurs variables.
Première variable: si je te donne le siège du PG , tu me donnes quoi contre? Le PDC n'a pas grand chose à donner sinon les voix de son électorat pour élire par exemple un juge UDC à la Cour des comptes, assurer au PLR la réélection de ses trois conseillers d'Etat en octobre 2013 (mais ça ne suffira pas) ou basculer à gauche - vieux rêve de la minorité chértienne sociale - et offrir aux roses verts la possibilité de déternir la majorité au gouvernement.
Deuxième variable un peu différente de la première. Le PDC peut aussi abandonner son siège au Conseil d'Etat. Pierre-François Unger arrive en bout de course et l'on ne voit émerger aucun politicien capable de lui succéder. Si le PDC veut conserver son siège au gouvernement, il devra forcément accepter une Entente élargie à l'UDC et peut-être au MCG. Mais dans tous les cas, il risque de devoir abandonner l'Exécutif au profit d'un des ogres de l'extrême-droite.
La troisième variable a pour nom Verts libéraux. Ils ont fait un tabac en Suisse mais un résultat moyen à Genève. Moyen mais suffisant pour s'il s'alliait au PDC, comme à Berne, dans une petite Entente, et les évangélistes, donner au centre la prétention de revendiquer un conseiller d'Etat.
J'ai sans doute oublié quelques autres variables. A vous chers lecteurs de poursuivre l'analyse dans vos commentaires.
Commentaires
Succession PFU: MM Morel et Dal Busco ont l'envergure.
1er décembre et automne 2012 seront le véritable thermomètre 2013 et/ou 2014...
M Décaillet
je verrai bien Luc Barthassat à la police
Très surpris par l'excellente intervention de Monsieur Morel, l'autre jour, sur le plateau de Genève à chaud. Un candidat potentiel qui a déjà tracé sa ligne pour remplacer Monsieur Unger. Bonne chance à lui, il est brillant, il a envie de faire de la politique pour son parti, pour ses idées et en tout cas pas pour son égo.......
Le poste de PG requiert un homme honnête et compétent et ne doit en aucun cas faire l'objet d'un pitoyable marchandage politique.
Serge DAL BUSCO serait un candidat parfait pour le poste de Conseiller d'Etat, homme consensuel il est idéal pour les compromis et la gouvernance.
M. Morel a fait forte impression sur Léman Bleu. Que les médias s'intéressent réellement aux têtes du PDC dans les communes comme Mme Geneviève Arnold, M. Serge Dal Busco, M. Luc Malnati, M. François Lance, etc.
Ce qu'il faut maintenant, c'est que les électeurs se rendent compte que le système doit changer et prendre UN BULLETIN DE LA LISTE PDC et pas seulement faire un panachage sur d'autres listes.
Mais il est facile de critiquer le PDC ni à droite ni à gauche bien au contraire, de le lier aux errements de certains prêtres malheureusement pédophiles, etc.
OK avec le PDC de Carouge pour soutenir les PME, pour défendre la famille, pour donner une ligne directrice sereine pour développer le canton et offrir des possibilités de logement aux familles.
Merci le PDC.