Avec Chrstian Coquoz, le PDC tient enfin l'homme qui lui permettra d'accéder à une des fonctions majeures de la République qui lui a échappée jusqu'à présent. Christian Coquoz n'est sans doute pas un candidat ad interim, désigné pour deux ans par le Grand Conseil.
Pas plus qu'Olivier Jornot ou Yves Bertossa ou les autres papables que d'aucuns, à gauche notamment, voudraient voir se transformer en zorros chassant les gnomes de la finance, en clone des Dick Marty et autres Bernard Bertossa, alors que le code pénal a changé, que la criminalité économique et financière est désormais l'affaire du Ministère public fédéral (mais la nostalgie fonctionne au max chez les indignés de tous bords) et que le Palais est devenu une grosse machine délicate à gérer .
Or donc le PDC tient son os. Parviendra-t-il à convaincre ses partenaires du PLR et ses adversaires de la gauche de le soutenir le 1er décembre prochain? La réponse tient dans une équation à plusieurs variables.