Lyon Saint-Exupéry, Paris Charles de Gaulle sont les noms des deux plus grands aéroports français. Le troisième aéroport de France, c'est l'aéroport de Genève, dont l'acronyme technique est GVA.
J'avais, au temps où le temps me permettait de suivre plus assidûment l'actualité du Grand Genève - Genève région ou Genève agglo pour éviter les susceptibilité - suggéré de rebasptiser l'aéroport de Genève: Geève Voltaire Aéroport (GVA). François Longchamp, magistrat de tutelle de Cointrin, a dévoilé hier un très protestant et fort peu régional logo "Genève aéroport" qui ressemble fort au nouveau logo de Genève tourisme.
GVA, Genève Votaire aéroport aurait été un triple clin d'oeil:
- à nos amis français qui porte aux nues le philosphe des lumières, dont le quartier de Saint-Jean garde quelques traces, alors que nous allons fêter le tricentenaire de Rousseau
- à nos amis de Ferney-Voltaire qui ont cédé à la Suisse un peu de leur territoire pour permettre l'allongement de la piste de Cointrin et qui devront tantôt accueillir la ligne de chemin de fer qui reliera directement le réseau suisse au réseau français via la future gare marchandises de Colovrex et celle de Vernier,
- à toute la région franco-valdo-genevoise, car le quartier de GVA est le deuxième coeur de l'agglomération genevoise, le premier est le centre-ville, le troisième sera le futur quartier de la Praille Acacias Vernets et le cinquième la région d'Annemasse lorsqu'elle sera reliée directement à GVA et à la Suisse par le pont sur le lac.
Commentaires
Il faudrait plutôt le baptiser "Aéroport jean-Jacques Rousseau". Ce dernier était en effet genevois, alors que Voltaire, hormis son séjour aux Délices, était un frontalier.
Je propose de déclasser quelques terres agricoles supplémentaires pour y faire passer le TGV Rhin-Rhône.Avec votre physique de garde-barrière, je vous imagine déjà en train de pousser la draisine sanglé dans votre tricot de corps. Vous nous expliquerez ce qu'est un logo protestant mais il est vrai que depuis que votre parti chéri se liquéfie de Fribourg à Carouge, vous avez des raisons d'être dépité. Le PDC finalement c'est comme les tags, un bon coup de Karcher et les murs reprennent leur éclat. Quant aux protestants Monsieur Mabut, sans eux nous serions encore à nous déplacer en chars à boeufs et à brûle des sorcières sur place du Molard.
Tout faux, Jean-François. Le premier français, c'est Roissy-Charles de Gaulle avec 50 millions de passagers. Ensuite Orly (25 millions) et, loin derrière, Nice (9,6 millions) Lyon-Saint-Ex (4è avec 8 millions). Bâle-Mulhouse est officiellement 7ème avec 4 millions.
Genève n'y figure pas, mais avec 12 millions, serait 3ème, nettement devant Nice et Lyon. Ce qui explique peut-être d'ailleurs qu'il ne figure pas au classement bien que possédant officiellement une partie française...
Déjà le surlendemain du dimanche noir de la droite genevoise. Et les Gazettes passent à d'autres actualités que le commentaire des résultats. Pourtant le scrutin du 17 avril à Genève est riche d'enseignements. Par exemple, celui du recul général de la cote d'amour des partis politiques. En 2007 78% des bulletins déposés dans les urnes portaient l'étiquette d'un parti, cette année ce ne sont plus que 64% des listes. Ajoutez ce désamour à un taux de participation calamiteux - certes pas pire qu'il y a quatre ans - et c'est à une introspection des partis qu'il faudrait se plier.
Etrange objet sociologique qu'un parti politique, vous ne trouvez pas. Durable de surcroît, apparemment insensible au temps qui passe, un peu comme les communes dont les frontières sont anachroniques, mais qu'on ne parvient pas à fusionner.
A l'exception des Verts, rejetons de la mondialisation - depuis que l'homme a vu la terre depuis le cosmos, sa solitude sans recours est apparu et lui a fait prendre conscience qu'il était embarqué pour le meilleur et pour le pire dans la même galère - à l'exception donc des Verts, tous les partis trouvent leurs racines au XIXe siècle, âge d'émancipation citoyenne et populaire.