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Logements publics: un audit général?

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La socialiste Salerno met le bâton dans la fourmilière des petits copains qui logent dans des appartements de la Ville sans toujours payer un loyer "normal". Courageux!

 

Se demander pourquoi Pierre Muller n'a pas ouvert cette boîte à surprises revient à rappeler que le magistrat libéral était l'otage d'une majorité de gauche au Conseil administratif et au Conseil municipal. Et qu'une telle curiosité aurait aussitôt déclenché un pugilat politicien.

 

Conclusion: la gestion au jour le jour de l'argent public lorsqu'il est porteur d'avantages particuliers ne fait pas forcément bon ménage avec le règne des partis et le rythme des élections. La plupart des communes ont tenté d'échapper au risque du clientélisme en confiant la gestion de leur parc immobilier à des fondations dont les conseils choisissent les locataires dans le secret des séances.

 

Cette solution n'est certes pas la panacée et n'est pas sans risque non plus. Elle ne devrait pas exonérer les gérances publiques d'établir des indicateurs fiables sur l'efficience sociale du système des logements publics. Le Conseil d'Etat qui est sensé exercer une tutelle sur les communes dispose-t-il d'un tel instrument?

Commentaires

  • Je crois surtout que si madame salerno met à exécution sa volonté, c'est ses ptits copains qui ne vont pas l'aimer.

    N'est-ce pas Hiler lui-même qui habite dans un immeuble de la ville?
    Et à mon avis il ne doit pas être le seul!!!!

    Ceci mis à part, une fois de plus la dogme d'un socialisme éculé refait surface.

    Pour quelle raison valable la ville de Genève devrait-elle se priver de louer cher des appartements qui ont une valeur locative élevée?

    C'est le contraire qui serait choquant, mais ça les socialistes étant définitivement brouillés avec le rasionnement de l'économie durable, ils ne peuvent pas le comprendre.

    Pour être simple, si la ville a un portefeuille de plus de 350 immeubles, il doit y avoir un panachage. Si vous y ajoutez les parcelles vides en milieu urbain, cela fait un patrimoine impressionnant.

    L'économie durable veut que la ville optimise ce patrimoine et, contrairement aux idées à quatre sous de Mme Salerno, la ville doit être pragmatique et gérer sans état d'âme ce patrimoine de façon telle qu'il génère les moyens de loger au mieux des personnes en difficulté ou sans ressources et, le plus important, que cela permette à la ville de réaliser des constructions neuves, écologiquement neutres, sur les parcelles qu'elle détient.

    Pour cela il ne faut pas avoir peur de faire payer un prix élevé les objets qui le justifient.

    RIEN NE PERMET A CES ELUS DE PRETENDRE QUE LA VILLE DOIT DONNER LEUR CONGE A DES CITOYENS QUI OCCUPENT LEGALEMENT DES BIENS PUBLICS.

    La gestion du patrimoine public demanede pas seulement de la rigueur mais aussi et surtout du sang froid, de l'impartialité et de l'éthique.

    Tout ce que ne savent pas faire les crypto-marxistes dont Mme Salerno et ceux de sa faction font partie.

  • La réaction de "Michel" me fait penser que les commentaires de ces blogs sont l'occasion pour quelques vieux réactionnaires d'instulter nos élus ... vous feriez mieux de commenter leur actions plutot que de mener des procès d'intention basés sur leur appartenance politique ... à la limite, vous la critiqueriez sur sa coupe de cheveux, cela aurait la même profondeur de raisonnement ...

    Evidemment, de tels propos sont faciles sur des blogs - qui sont une formes de monologue - mais vous feriez pâle figure lors d'un vrai débat avec elle.

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