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  • Genève, cancre de la Suisse!?

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    • Renoncer au CEVA (et/ou à quelques autres investissements faramineux) et mettre le budget genevois qui lui serait consacré soit quelque 600 millions de francs (compte tenu du renchérissement survenu depuis le vote du crédit en 2002) dans le développement de l'enseignement assisté par ordinateur dès la maternelle.
    • Rénover les cycles pour donner envie aux élèves et aux profs d'y vivre une formidable expérience, celle d'apprendre
    • Ouvrir l'école à la société et multiplier les défis générationnels. Répétiteurs, aides personnalisées, transferts de savoir et de connaissances linguistiques et autres des aînés aux jeunes.  Créer des clubs du savoir avec des bénévoles, valorisés dans des cérémonies citoyennes organisées à leur gloire.
    • Interrompre le bavardage et se retrousser les manches. Accorder des congés formation aux parents d'enfants en difficultés, les encadrer avec des grands frères, des tuteurs, des coaches, des parrains réunis dans des cercles qualité à la weigtwatcher!
    • Imposer aux jeunes professeurs une année de formation linguistique à l'étranger afin qu'à leur retour ils soient à l'aise avec au moins une langue étrangère.
    • Développer les blogs pour y publier les travaux des élèves [j'étais sur le point cet été de conclure un projet dans ce sens avec un professeur de l'enseignement public, mais sa hiérarchie a mis son veto]
    D'autres bonnes idées? A vous la parole!

    pisa.jpgPauvre Charles! Pauvre Genève! Les inspecteurs de l'OCDE infligent de bien mauvaises notes en sciences et en mathématique aux élèves genevois sortant de la scolarité obligatoire. Genève est bon dernier dans le classement suisse. C'est le résultat des tests PISA réalisés en 2006 et rendu public ce matin.  En lecture, les Genevois sont de justesse 6e sur 7 cantons romands.  [tous les résultats sont ici et , cliquez sur l'image pour l'agrandir].

    Le débat sur l'école genevoise, sa qualité, ses carences, ses cancres et ses profs va s'enflammer une fois de plus et forcément se politiser, la gauche, plombée par Charles Beer, défendra le système et trouvera dans la multiculturalité du canton une excuse un peu facile, la droite, délivrée de l'hypothèque Martine Brunschwig Graf, va tomber dans la surenchère. Hélas! Car le seul débat qui vaudrait d'être ouvert, c'est que faire? Et même pour paraphraser Kennedy à Berlin: Genevois demandez-vous ce que vous pouvez faire pour l'école genevoise...! Ci-dessous quelques modestes suggestions brutes de blog:

  • La croisade incognito de Pierre Farine en terre vaudoise

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    Prix du génie. Il s'agit de l'indice des prix du génie civil que je découvre dans le Bulletin statistique mensuel de juin 2009 de l'Office cantonal de la statistique. On y relève que les prix, d'avril 2008 à avril 2009, ont augmenté à Genève de 1%, tandis qu'ils baissaient ailleurs en Suisse de 1,9% et de 1,1% à Zurich. De quoi donner un argument au comité référendaire qui trouve que le CEVA coûte trop cher.

    Croisade farinienne. "En marchant [entre Chexbres et Ouchy], je rends grâce pour la beauté [des paysages], je prie. Parfois, j'entre dans un temple et je chante le Salve Regina. En faisant attention que le pasteur ne soit pas là." C'est signé Pierre Farine, évêque auxiliaire de Genève dans un entretien avec Gladys Théodoloz paru dans ECR info, le bulletin mensuel de l'Eglise catholique de Genève. Pourquoi n'invite-t-il pas le pasteur. Il pourrait chanter à deux voix, mais à l'unisson comme l'a commandé Calvin.

    Que faire des friches ferroviaires? Genève en compte quelques-unes: La Praille, la gare des Eaux-Vives, l'ancienne gare de triage de Cornavin, la gare d'Annemasse. Une étude sur la question vient d'être publiée. Elle est due à une architecte genevoise. Dans le cadre du Programme national de recherche 54, Sophie Lufkin a inventorié ces espaces installés au coeur des villes sous la direction d'Inès Lamunière. J'en saurai plus tantôt. Mais pour l'heure je vous redonne l'interview parues en avril 2008 dans le magazine Touring. Et un résumé du projet publié par le CNRS Grenoble en décembre 2007.

    gaston lagaffe.jpgJe suis de nature plus pile que tri.  De temps en temps, j'empile et je dépile mes piles. Et j'y trouve et y retrouve des papiers enfouis ou négligés, mais conservés. Trois exemples ce matin:

    - le prix du génie,
    - la croisade incognito de Pierre Farine en Pays de Vaud et
    - l'avenir des friches ferroviaires.

  • Le pompon serait que Gandur migre à Lausanne

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    Deux musées, c'est un coup de maître. Qui me fait souvenir d'un projet trop fou pour trouver grâce auprès de cette Genève coincée, un projet qui m'est venu à l'esprit il y a bientôt deux ans. L'idée de construire le nouveau MAH sous la colline de l'Observatoire, comme le propose la section suisse de Patrimoine suisse, et de le chapeauter par une patinoire de verre. Le mariage assumé de la culture et d'un sport de vitesse qui sait faire battre le coeur des Genevois.

    Capture d’écran 2015-10-05 à 23.20.22.pngOn trouvera dans cette note, du Trèfle-Blanc au bastion Saint-Antoine, l'exposé succinct d'un projet digne du XXIe siècle. Que faire du bâtiment de Camoletti? L'audace serait de le démolir. Ce bâtiment est vétuste, plein d'escaliers inutilisables, impossible à rénover sans grands frais. L'Etat de Genève devrait le cantonaliser et l'abattre et dédommager la Ville pour ce qu'il vaut: un franc.

     

    Pôle muséal, Lausanne from polemuseal on Vimeo.

    Capture d’écran 2015-10-05 à 23.32.12.pngLe pompon serait que le mécène du Musée d'art et d'histoire, Jean-Claude Gandur, lassé par les atermoiements genevois, soit en train de changer d'alliance et d'apporter ses 40 millions et sa collection à Lausanne et à ses deux beaux et blancs musées, dont les maquettes ont été dévoilées ce 5 octobre. Le sourire gourmand du ministre des Finances du canton de Vaud annonçant une surprise en janvier au sujet d'un financement complémentaire couvrira les Genevois de honte si tel devrait être le cas.

    Reconnaissons aux Vaudois, rupestres pour un ancien maire vert de Genève, de la constance et de l'audace. Ils n'ont pas, comme les Genevois, l'idée saugrenue de rénover le daté palais de Rumines, ils vont construire à neuf leurs musées, leur donner des espaces généreux et ouverts branchés sur le rail. On va plus vite de Cornavin à Lausanne que de Cologny ou de Meyrin, de Bernex ou de Saint-Julien à Cornavin (même avec le CEVA).