Les squatters de Rhino et la Tour ont donc manifesté leur mécontentement. Rituellement (normal, notre société a brûlé ses rites religieux pour s'emmurer aussitôt dans des rites païens, citoyens et consuméristes plus liberticides). Et violemment, confirmant au passage l'actualité de ce vieux dicton: qui fait l'ange fait la bête.
Nos gentils squatteurs et ceux qui les défendent ont tout aussi rituellement été «débordés» par des casseurs. Non pas de la racaille chère à Sarkozy (le ras-le-bol était vraiment populaire dans le neuf treize et ailleurs dans les cités françaises), mais de véritables terroristes urbains qui, comme l'incendiaire ou le poseur de bombe, sont plus excités par le feu et l'éclat de la poudre que par la cause qu'ils croient défendre