Eh voilà. J'ai épluché ce matin un beau cardon bien blanc au marché à la ferme Chavaz. Francis en vend tout prêt sous vide jusqu'à la mi-mars. Qu'on se le dise!
Le temps est doux pour un mois de février mais les clients arrivent au compte-gouttes. Le marché à la ferme est au supermarché ce que un quotidien est à l'Internet. Deux métiers en voie de disparition. Les discours des politiciens n'y changeront rien. Et les consultants qui parlent de se réinventer non plus.
Vient l'heure de l'apéro. Clandestin. Pas de service à table. On achète la topette 10 francs au banc des Rosset. Rien n'interdit de la boire sur place. Bon le vin. On évoque les derniers potins. Les autorités en prennent pour leur grade. Forcément on débouche sur le climat qu'il faut sauver.