Veyrier-Etrembières sans frontières! Pour un flirt avec toi...
Non, ce n'est pas une nouvelle Association qui ferait la promotion des communes en mal de fusion. Ce n'est pas non plus l'embryon de l'amicale des communes transfrontalières franco-genevoises. Ce n'est pas davantage une rébellion contre les décisions du Congrès de Vienne de 1815, au terme duquel Veyrier fut amputée d'une partie de son territoire.
Les carrières n'écorchaient pas encore la fière façade de la montagne des Genevois et le premier funiculaire électrique d'Europe n'escaladait pas encore ses flancs escarpés jusqu'au Treize-Arbres. La station supérieure du téléphérique, joyau (témoin) de l'architecte genevois Braillard ne se dressait pas non plus au-dessus du vide.
L'Arve impétueuse formait une frontière naturelle autrement plus dangereuse et infranchissable au temps des crues que le cordon douanier que l'histoire et les Etats ont dressé au fil des siècles au travers de la cuvette genevoise, créant à jamais cette mentalité d'assiégés, si typique des vieux Genevois de la ville, qui ignorent, voire méprisent leur arrière pays et ses habitants. (Le MCG n'étant qu'un avatar populiste de cet esprit de Genève qui se croit supérieur du haut de la colline de Saint-Pierre et balaie Jura et Salève pour regarder le monde les yeux dans les yeux.)