Elisabeth 2 est heureuse, JP II est presque saint et Ben Laden est mort. En trois jours, trois actualités fortes*. Laquelle retiendra l'histoire? Dans l'immédiat sans doute l'annonce dimanche soir (heure locale) par Barak Obama de la mort de l'ennemi public numéro un va renvoyer au champ des anecdotes le mariage princier britannique et la béatification du pape polonais.
Politique - Page 71
-
Elisabeth est heureuse, JP II est presque saint et Ben Laden est mort
-
Je ne suis pas du parti d'en rire
Déjà le surlendemain du dimanche noir de la droite genevoise. Et les Gazettes passent à d'autres actualités que le commentaire des résultats. Pourtant le scrutin du 17 avril à Genève est riche d'enseignements. Par exemple, celui du recul général de la cote d'amour des partis politiques. En 2007 78% des bulletins déposés dans les urnes portaient l'étiquette d'un parti, cette année ce ne sont plus que 64% des listes. Ajoutez ce désamour à un taux de participation calamiteux - certes pas pire qu'il y a quatre ans - et c'est à une introspection des partis qu'il faudrait se plier.
Etrange objet sociologique qu'un parti politique, vous ne trouvez pas. Durable de surcroît, apparemment insensible au temps qui passe, un peu comme les communes dont les frontières sont anachroniques, mais qu'on ne parvient pas à fusionner.
A l'exception des Verts, rejetons de la mondialisation - depuis que l'homme a vu la terre depuis le cosmos, sa solitude sans recours est apparu et lui a fait prendre conscience qu'il était embarqué pour le meilleur et pour le pire dans la même galère - à l'exception donc des Verts, tous les partis trouvent leurs racines au XIXe siècle, âge d'émancipation citoyenne et populaire.
Tous les citoyens, loin s'en faut, ne sont pas membres d'un parti.
Lien permanent Catégories : Air du temps, Dans quel état j'erre, Démocratie, Politique 0 commentaire -
Smartvote n'aime pas Genève et réciproquement
Lionel Ricou poste son profil Smartvote dans son blog. C'est, à ma connaissance, le premier à le faire. En d'autres temps, Charly Schwarz, geek patenté et naguère blogueur prolixe sur plusieurs blogs dont celui de l'Esprit de Genève (marque déposée), ou Votewatch, nous aurait entretenu de ce nouveau moyen de communication [On espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave].
C'est vrai qu'on n'entend plus guère parler de smartvote au bout du lac de Genève. C'est dommage, car c'est une des rares innovations politiques interactives que permet réellement l'internet pour tracer le portrait de son candidat chéri. Bien plus utile que le vote par internet, qui a coûté des millions à la République et n'est toujours pas opérationnel dix après le lancement des premières études... C'est en effet en mars 2001 que le Conseil d'Etat a donné son feu vert pour tester la chose.