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Politique genevoise - Page 22

  • #ActMedia 2018: le maire de Genève veut des états généraux des médias

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    Il est 9h, ce vendredi 14 septembre, une petite cinquantaine de gens préoccupés par l'avenir des médias écoute Sami Kanaan, maire de Genève, et initiateur de la journée publique #actmedia. "Sans une presse diversifiée, la démocratie ne peut pas fonctionner" commence le maire, socialiste de la commune: 200'000 habitants dont la moitié d'étrangers dont une partie n'a le droit de voter que sur le plan communal, c'est à dire, compte tenu des compétences municipales à Genève, presque jamais.

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    Incise du 24 février 2020: Sami Kanaan fait un geste pour les médias in Le Courrier

     


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  • Kim il Sung news sur Léman

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    A17D8A30-7421-4B22-853B-0F2B0B39A9F0.jpegGrande nouvelle, la ville de Lausanne va s’acheter dès le 27 septembre des pages dans Lausanne Cité (Le GHI lausannois), annonce le socialiste Grégoire Junod, syndic de la ville à #actmedia. L’éditeur genevois s’en félicite. Evidemment. Il y aura, dit-il, une claire distinction entre la partie rédactionnelle (congrue, il faut bien le dire) et l'encart de bonnes paroles de la Ville.

    Rien de nouveau sous le soleil. Les annonces officielles des autorités ont trouvé ce media depuis bien longtemps. C'est un moyen classique de financement des journaux, surtout des toutes petites feuilles locales. (Certes mais où est l’information indépendante dans cette opération de soutien? La com, c’est souvent des fake news ou du vent pour détourner l’attention dus sujets qui pourraient fâcher.)

    A lire aussi: Le maire de Genève et la Tribune de Genève

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  • Le Conseil d'Etat se coupe la tête et se désarme

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    tg maudet dece la presidence.JPGUne tragédie est une tragédie. Le héros doit se sacrifier. C'est dur, c'est injuste. Il faut bien cinq actes pour l'achever. C'est triste. C'est en direct, à Genève, en 2018. Que peut-on ajouter?

    Qu'il est le plus beau, le plus fort, le plus populaire, le promis président de la Confédération, de l'Europe même, vu que la Suisse - championne du compromis, de la juste mesure, des intérêts bien compris - est en bien des domaines déjà un baillage commun des 27...

    Son crime? Le héros a forgé une fake news, Il n'a pas menti, se défend-il, il a juste caché une partie de la vérité. Le rideau se lève sur le troisième acte. Le Conseil d'Etat désarme un des siens, le ministre de la Sécurité, et le dépossède de la présidence. Que lui reste-t-il? Un bon salaire?

    Le prochain acte aura lieu le 20 septembre à huis clos devant le parlement. L'issue est connue. Faudra-t-il attendre la sentence des procureurs? Ou Pinocchio va-t-il s'effondrer devant la statue du commandeur?

    Pour ceux qui ont raté le début, on lira l’implacable analyse que Pierre Ruetschi publie ce jour dans la Weltwoche et dans on blog