Réagissant à la perspective intitulée "Vernier en pleine crise d'adolescence tardive", Yvan Rochat, le maire de Vernier a envoyé une lettre de lecteur que la Tribune a publiée le 4 septembre. Je l'a reproduit ci-dessous. Le magistrat Vert a formellement raison de rappeler que l'adolescence de Vernier a eu lieu de 1950 à 1980 lorsque la commune a passé de 3900 à 27'000 habitants. Epoque bénie que ce Vernier des Trente Glorieuse, écrit-il. Certes! N'empêche que Vernier est aujourd'hui face à de nombreux problèmes, dont ni les habitants de cette commune, ni ses autorités municipales ne sont responsables.
Politique genevoise - Page 181
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Comment faire de Vernier une ville?
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Nombrilisme genevois 2
"Le miel coule dans les oreilles romandes". Le Temps nous a raconté jeudi une belle histoire d"amours ferroviaires sur la ligne Lausanne-Genève" où l'officialité alémanique concédait l'urgence - toute relative on est en Suisse - de la 3e voie CFF. Le gratin politique de la mobilité romande s'est donc assis dans un train d'époque pour commémorer les 150 ans de la ligne Lausanne Genève (ici et là). Le convoi est allé jusqu'à La Plaine, gare terminus! Non sans faire escale à Satigny, histoire de déguster quelque rouille du sieur de Châteauvieux. Au dessert, on a parlé donc parlé de la troisième voie. Le lendemain, la Tribune qui avait boudé l'événement a raconté une matinée du patron des CFF au contact des pendulaires. Au ras du ballast.
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Nombrilisme genevois 1
Servette a encore perdu. Trois à zéro à Yverdon, gentille capitale du Nord Vaudois où l'Y-Park, le plus grand parc technologique de Suisse selon son site internet, se développe tranquillement. Yverdon, une ville d'eau qui a raté jusqu'à présent sa propulsion dans le XXIe siècle - on se souvient du refus des habitants de pérenniser le nuage d'Expo.02. Genève ville d'eau aussi, qui n'en finit pas de perdre son temps et sa rade dans des projets sans envergure, cherche encore son graal urbanistique.La cité du savoir que les députés PDC Mettan et Barrazone imaginent entre la caserne des Vernets et la Queue d'Arve en dessine-t-elle les prémices? L'idée est séduisante mais guère nouvelle. Pas une ville aujourd'hui qui ne rêve d'être génétrice du savoir: Novartis Campus à Bâle, Learning Center de l'EPFL à Lausanne (activement soutenu par les genevois Rolex et LODH...), Lifescience Learning center à Zurich, etc.
Dommage qu'en l'occurrence, on n'entende que le silence assourdissant de l'Université de Genève ou de quelques entreprises du cru. Il est vrai que la rentrée de l'Alma mater est seulement dans 15 jours. Et que nos entreprises, lassées peut-être par les valses hésitation genevoises investissent ailleurs.
