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Nature, biologie - Page 36

  • La fin des paysans, est-ce la faim du monde?

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    paysans vannant.pngLes urbains se sont toujours fichus des agriculteurs, ces bouseux, ces péouais. Sauf quand ils ont faim et encore. D'abord parce que la plupart des urbains en sortent.

    Ces paysans qui viennent grossir les faubourgs gigantesques des mégaloples connaissent la dureté de la condition de vie à la campagne: dureté de la terre, rigueur de la nature, rapacité des oiseaux, des rats, des vermines, des herbes concurrentes, qui ne vous laissent aucun répit. Banalité de la vie rurale, pression sociale du village, éloignement des soins médicaux et des divertissements. Sauf la télé, souvent le seul meuble de la maison, quand l'Etat a bien voulu tirer une ligne électrique pour son administration où chacun branche un fil vagabond.

    Voilà la vie du paysan! A mille lieux de Martine à la ferme, que nous sert la Migros dans ses spots publicitaires, ou des Jardins de cocagne que veulent imposer à Genève les tenants de la souveraineté alimentaire.

    Pas étonnant que les gens des campagnes cherchent à échapper à cette condition, même si c'est souvent pour tomber plus bas encore. Car, aux  conditions non paradisiaques de la vie à la campagne, s'ajoutent les rigueurs des politiques, qui rarement mettent l'agriculteur au rang des priorités nationales, et du marché mondial, qui lui a fait le choix du tout commerce parfois au mépris de la nature.

    La fin des petits paysans, est-ce la faim du monde?

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  • Pierre Weiss et les bactéries

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    weiss par abensur.jpgJ'étais assez d'accord avec Pierre Weiss à la lecture de son dernier billet intitulé "Vol des cendres de Madame Vasella". Le député libéral, éditorialiste au journal Entreprendre, part en croisade contre cette mode actuelle consistant à mettre  sur un pied d'égalité l'humain et la bactérie.

    D'accord jusqu'à hier matin et la lecture dans le Figaro d'un article sur le cancer du colon et d'un compte-rendu sur la dernière conférence TED Global. TED écrit la journaliste Flore Vasseur, c'est un  peu le Forum de Davos des scientifiques. L'endroit où l'on brasse les idées folles, le futur de notre quotidien. ça tient de la foire aux inventions en plus musclé côté méninges. La dernière version édition de ce marathon du synapse a eu lieu à Oxford et a été organisé par un Suisse Bruno Giussani. Mais ce n'est pas là le plus important.

    Une conférence, de 18 minutes, a révélé ce que les savants savent évidemment, que l'homme n'est pas cet être de cellules - des milliards - et d'eau - 65% - que nous enseignait le Della Santa, mais bien un condensé de bactéries. Qu'il y en aurait peut-être même plus que de cellules. Un article de La Recherche publié en mai, précise le Figaro, prétend même l'humain serait constitué de 90% de bactéries. Stupéfiant, n'est-ce! De quoi réviser notre regard à l'égard à nos "frères et soeurs" inférieurs en vie.

    PS: hasard de l'actualité, je découvre dans Le Monde que notre santé dépend encore d'infiniment plus petit que les bactéries. La monde fait face à une pénurie grave de Molybdème 99, un isotope essentiel à l'imagerie médicale et au traitement de certains cancers.