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Nature, biologie - Page 21

  • Le coup de pouce des patrons genevois aux Verts

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    Même avec le retour probable de sa frange anticapitaliste, la gauche ne rêve plus de remporter la majorité au Grand Conseil qu'elle détient en vile de Genève et dans quelques autres communes, la faute aux Verts qui pourraient perdre quelques plumes le 6 octobre prochain.

    Certes le canton n'est pas à l'abri d'un tremblement de terre politique suivi d'un tsunami qui pourraient emporter le PDC et plus sûrement l'UDC, deux partis menacés de passer sous la barre du quorum haut placé à 7%. Encore que le meurtre d'Adeline et le cafouillage institutionnel du trinôme prison-santé-justice, que ce drame révèle au grand jour, risquent de donner un petit coup de pouce aux extrêmes. Pas de quoi pour autant justifier un report des élections comme le suggère le PLR Thomas Barth.

    Combien de plumes vertes en moins: 2, 4, 6, le 6 octobre?

    Les Verts mûrissent, votent tantôt à gauche en matière sociale, tantôt à droite en matière fiscale. Quelques-uns sont séduits par les Verts'lib à qui l'on donnera au mieux 5% des voix. Les Verts sont aussi handicapés par des messages contradictoire sur le réchauffement climatique, la ras le bol des Genevois face au catéchisme de la nouvelle bien bienpensance et l'énervement croissant face à une mobilité de plus en plus immobile, sans compter les derniers coups opportunistes de leur conseillère d'Etat en perdition: le retour du tram 18 et la diffusion d'un tract promettant la grande traversée du lac vers 2030.

    Justement la traversée, leur ennemi public numéro un, voilà que les patrons ressortent des cartons les deux projets - le pont et le préfinancement privé public - pour lesquels Philippe Joye s'est battu pendant dix ans face au désert moutinien et à la naïveté mullerienne.

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  • Penser l'information plutôt que la réalité... Diable!

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    pomme.jpgLa physique fondamentale, de Démocrite au boson de Higgs, nous donne-t-elle à voir la réalité vraie de la matière? Dans une série d'article rédigés à l'occasion de son centième anniversaire, la revue Science et Vie répond non. Le réel est insaisissable, car l'observateur influence ce qu'il regarde.

    Chacun sait qu'un amoureux qui regarde son amoureuse ne voit que ce qu'il veut voir, idem pour l'amoureuse, l'amour transformant un instant l'apparence de l'un pour l'autre. Et que l'amour prend des accents diaboliques dès lors que l'un ou l'autre viendrait à psychanalyser cette relation ou son objet. En physique, c'est la même chose.

    Que reste-t-il à dire et à gloser?

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  • "Céréales" en 638 pages

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    collaert céréales.jpgJ'ai acheté ce pavé 36 francs 80, ce qui fait un peu plus d'un sous la page, une paille. Trop lourd pour l'emporter en vacances. Je le dévore depuis quelques heures. Le style de Jean-Paul Collaert, un agronome devenu journaliste en jardinage, plutôt bio, mais pas sectaire, est croustillant et fleure bon l'air du temps. Du genre qui trop embrasse, l'auteur jamais ne tombe dans le pétrin du jargon scientifique.

    Les premières pages tracent l'histoire des céréales, du grain et de la paille, y compris de celle dont on fait les cjaumières ou les paillotes en Corse... Une gerbe savante et digeste qui se dévore comme un feu de... paille. Saviez-vous que le feu est l'ami des céréales? Qu'il ne faut pas trop avoir peur des OGM mais que l'idée soutenue par Bill et Melinda Gates de conférer au riz le moteur turbo du maïs pour fabriquer des sucres à quatre atomes de carbone n'est pas une bonne idée...

    Comme ces pains modernes cuits au feu des dernières technologies alimentaires - dans un pain bio de la Migros, il a de l'ortie, du souci et de la cerise des Antilles - "Céréales" qui a même une page sur Facebook est riche de mille et une annectodes et digressions qui lui confèrent parfum et goût et invitent à s'en rompre une nouvelle tranche.

    A suivre.