Lorsqu'Angela Merkel ouvrit les portes de l'Allemagne, fin août 2015, aux centaines de milliers de migrants qui se pressaient soudain aux marges de l'Europe, pour la plupart des Syriens, des Afghans et quelques autres, des habitants de notre pays se mobilisèrent pour les accueillir.
Ils ne sont pas venus en Suisse. En nombre du moins. Certes, il a fallu ouvrir quelques abris de protection civile en plus et répondre à la contestation de "No Bunker" (dont l'activité est en berne) et de quelques paroisses en aménageant sur le champ des hébergements hors sol. A Veyrier, l'association Tessera s'est mobilisée pour eux.
Deux ans plus tard, le centre d'hébergement prévu l'Hospice général sur le territoire communal (aux Grands Esserts,très loin du centre du village) est toujours dans le labyrinthe des administrations communale et cantonale. Nyon a refusé le sien ce dimanche. Ce soir, au premier café philo ou café citoyen mis sur pied par Yves Brun, un octogénaire toujours vert, catholique et solidaire, la représentante de l'Hospice général n'a pas apporté de précisions particulières sur ce dossier.