"L’alerte canicule est déclenchée depuis le 23 juillet. Premier réflexe: se réfugier dans des lieux climatisés et boire beaucoup d’eau, car la chaleur extrême et prolongée n’est pas sans danger. Mais s’en protéger est un luxe pour celles et ceux qui n’ont pas de domicile – à Genève, les associations comptent environ 800 personnes dans ce cas."
Le premier paragraphe de l'article publié ce matin par la Tribune de Genève - La canicule laisse les sans-abris démunis - nous apprend que 800 sans abris vivent donc à Genève. D'où vient ce chiffre? Est-il corroboré par une source officielle? Non, la source est ces associations qui s'alarment pour les sans abris, dont Kim Grootscholten, directrice de l’organisation Toit pour tous. Cette sollicitude est a priori de bon aloi. Mais l'on sait aussi que Genève est un des lieux d'accueil les plus attentifs aux déboires des migrants. Et que pour la plupart d'entre eux, ils viennent de régions où la canicule est monnaie courante.