«Les religions ne sont pas éternelles», dit l’historien genevois des religions Michel Grandjean dans la Tribune de vendredi en point d’orgue à une série d’été sur le thème le passé est leur métier. Certes, mais la religion l’est, éternelle. Les philosophies, les sciences, les arts ne sont pas non plus éternels. Ils changent, évoluent, tiennent pour fausses ou naïves les vérités d’hier et feraient bien d’être parfois un peu plus humbles quand ils affirment leurs vérités aujourd’hui. *
Une bien stimulante interview, comme celles de cette série. Mais pourquoi donc Michel Grandjean, dont le portrait est tiré dans l’austère Uni-Bastions, à deux pas du Mur des Réformateurs, se sert-il si souvent d’exemples catholiques pour soutenir sa thèse? Pour dire que Rome est toujours en retard d’une Réforme. Et que dit-il des «Nones»*?