La France qui a toujours chéri les grands hommes (très peu de femmes dans le panthéon de cette nation qui entonne à tout bout de champ sa devise Liberté, égalité, fraternité) va donc tresser quelques couronnes à Giscard d'Estaing qu'un étrange destin et un lâchage - celui de Chirac, son premier ministre avant Barre - a privé d'un deuxième septennat. Mitterrand, figure alors tutélaire d'un parti socialiste au sommet de sa forme, lui a ravi l'Elysée en 1981, en faisant alliance avec les communistes, lesquels avaient abandonné la dictature du prolétariat en 1976.
Un autre siècle.