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Corps de femme, corps d’homme

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CC77212B-A896-45BC-85EC-28F547D4090F.jpegC’est la prestigieuse revue « Lancet », datée du 25 septembre, qui a lancé la polémique en affichant crânement sur sa couverture cette désormais nouvelle définition de la femme: «corps avec un vagin».

Dans ce monde où désormais le genre n’est plus associé au sexe mais est une construction et donc un choix (libre?) et qu’un homme (pardon un «corps avec un pénis») qui se sent femme peut légitimement concourir dans la catégorie sportive du genre opposé (rarement réciproquement), il faut bien inventer des périphrases pour ne choquer personne (ou choquer tout le monde) et désigner correctement les choses et les êtres.

Les vieux et les handicapés n’ont-ils pas bel et bien disparu de notre environnement où ne déambulent plus que des personnes du troisième âge ou/et à mobilité réduite?

Il paraît, lis-je dans le dernier The Economist, qu’«un hôpital britannique a demandé au personnel de ses maternités de proposer d'utiliser l'expression "parturientes ou personnes qui accouchent" (plutôt que femme tout court ou futur maman). L’hebdomadaire britannique cite aussi « Alexandria Ocasio-Cortez, membre du Congrès américain, qui parle elle de "menstruating people".

« Le 18 septembre, l'American Civil Liberties Union (aclu), poursuit le journal, a republié une citation de Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême, à l'occasion de l'anniversaire de sa mort. Cette citation défendait le droit des femmes à l'avortement. Mais la version de l'aclu - qui s'est également excusée par la suite - remplaçait chaque fois le mot "femmes" par "personnes". Dernier événement, toujours, en Grande-Bretagne, le parti travailliste se chamaille en public pour savoir si seules les femmes possèdent un col de l'utérus…

L’éditorialiste de The Economist se moque évidemment de cette mode, tout en constatant que seule les femmes ont droit à être désignées par leur anatomie ou leur liquide, les hommes ne sont pas (pas encore?) qualifié de « corps avec pénis » ou de « corps avec testicules » ou d’éjaculateurs, bref les précieuses ridicules seraient un peu misogynes. 

Remue-méninges. Polémique stérile d’une petite avant-garde bientôt démodée. Ou du grain à moudre? cochez ce qui convient.

Commentaires

  • Bon ben moi, dorénavant, je m'appellerai pisseuse..... Et avant de dire Monsieur à qqn, je lui demanderai s'il est bien en possession des attributs correspondants. Si on a un.x.e trans.e en face de soi, on fait quoi ?
    L'avenir s'annonce radieux !

    PS: Pour Ocasio-Cortez, on cesserait donc d'être femme à la ménopause. Merci, c'est sympa pour ses congénères (avec vagin et utérus)

  • Bah, il y a en tout et toujoursdes exagérations. Le principal, c`est que les femmes ne soient plus discriminées du fait d`appartenir au... "sexe faible" comme on dit encore malheureusement aujourd`hui. Il aura fallu des siecles pour que l`Église catholique admette que les femmes ont une ame et puis encore des siecles pour qu`elles aient le droit de vote. Aujourd`hui, on commence a admettre le principe du meme travail - meme salaire alors foin des quelques exagérations ici ou la.

  • Je comprends que vous ayez omis la case que la plupart d'entre nous aurions cochée, celle dont le nom commence par un "c" et se termine par "ie".

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