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Petits problèmes locaux

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B3743E49-AA78-40E5-BBF0-581CF8F82997.jpegJ’avais l’envie de parler de Thierry Apothéloz dont La défense de la gestion genevoise de l’assurance invalidité était pitoyable hier soir au 19:30; le journal télé de la RTS reprenait une étude critique d’Avenir suisse intitulée Réinsérer plutôt qu’exclure. J’avais envie de me désoler de l’Instruction publique genevoise dont la dernière miniréformette est ajournée d’un an, faute, souligne la Tribune de Genève,  d’obtenir du corps enseignant l’adhésion suffisante à sa mise en oeuvre... J’avais envie encore de réfléchir à cette montée de la délinquance violente chez les jeunes qui encombre la justice et que le procureur général a choisi de mettre en avant dans son rapport d’activités annuel. 

Puis, en butinant sur le web, je suis tombé sur ce reportage diffusé par Arte il y a quelques jours et qui montre de terribles images de famine dans le sud de Madagascar, où l’on meurt faute de pluie mais surtout parce que des pillards et des bandits écument la campagne. Une catastrophe humanitaire assourdie par la cacophonie de nos petits problèmes locaux. 

Et je me suis arrêté là.

Soudain la pluie est tombée faisant éclore les criquets. On mange les criquets. Il nous ont sauvé, dit une femme, la peur au ventre. Et je suis demandé quelle pluie devrait tomber sur notre riche région pour que les victimes d’ici soient rassasiées et endiguent leurs émotions d’un peu de raison et de mesure?

«C’est une crise qui n’as qu’aiment pas été médiatisée, dit Arte en deux mots. Des villages reculés de l’extrême sud, difficilement accessibles, sont devenus des mouroirs. Les images d’enfants squelettiques sont choquantes. Selon le Programme alimentaire mondial, 1,5 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence. »  

Le reportage est visible sur la chaîne Yotube d’Arte jusqu’au 20 mars 2091. 

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