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J'ai rencontré Topo

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topo.jpgLe hasard est toujours étrange. C'est ainsi que, quelques heures après avoir publié mon dernier billet qui s’interrogeait sur les capacités des sciences politiques à améliorer le fonction des démocraties - le pire des systèmes politiques à l'exception de tous les autres déjà essayés dans le passé, selon le mot de Churchill - j'ai rencontré Topo.

Topolitique.ch, pour être exact, se présente ainsi: Topo est depuis 2013 le média étudiant de Science politique de l’Université de Genève. Il est réalisé par des étudiants qui cherchent à développer un sens critique dans un environnement pluriel et contradictoire, sans utiliser de jargon.

Belle ambition!

Esthétiquement, le site est bien fichu et répond aux canons actuels de la mode internet: l'image sur-impressionnée d'un titre surligné de rouge. Les dix premiers sujets traités en éditoriaux sont plus convenus (cliquer sur l'image pour l'agrandir). Aucun ne traite de la démocratie, locale ou glocale. Le taux de production n'est pas non plus renversant. Trois éditos en 2016, onze en 2015.

En rubrique suisse, aucun texte ne nous éclaire sur les enjeux du 25 septembre. Je peine à trouver dans les intitulés des articles ch.ch une approche et des idées originales et scientifiquement fondées, qui doteraient les démocrates d'outils nouveaux ou peaufineraient les outils existants (initiative, référendum, pétition, fédéralisme, séparation des pouvoirs, élection à la proportionnelle, droits et devoirs des citoyens...).

J'espère que cette première impression sera corrigée par la lecture plus approfondie de Topo. A suivre donc.

 

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