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Que dit le patron des patrons genevois?

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image.jpegNaguère Genève comptait huit conseillers d'Etat. Francoise Buffat ajoutait volontiers à la liste des sept gouverneurs de la Tour Baudet le patron des patrons de la rue de Saint-Jean. Ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui. Ce n'est pas que le Conseil d'Etat ait gagné en poids politique, c'est que la main invisible des financiers sans frontières, l'irruption des nouvelles technologies de l'information - bit et bio  - les robots et les transports rétrécissent et bouleversent le monde et ont pris la main sur le cours des choses. 

Mon journal préféré a ouvert le long viaduc estival avec Blaise Matthey à propos de l'égalisation des taux d'imposition entre les entreprises suisses et les étrangères, qui ne font rien en Suisse mais y font éclore leurs bénéfices, lesquels sont taxés à un taux doudou. Ce qui ne plait pas aux Européens qui voudraient récolter la part qu leur revient et font pression sur la Suisse pour qu'elle traite ses entreprises et les autres sur le même pied.

Matthey ne nous apprend rien et confirme que la table ronde ne permettra pas à Geneve d'échapper au référendum. Un chemin au demeurant nécessaire  et cohérent dans un régime démocratique. En revanche, le patron des patrons genevois formule une demande qui devrait mobiliser le gouvernement davantage que la réforme fiscale en cours, dont il ne peut guère modifier les contours

Les élèves genevois devraient, dit Blaise Matthey, mieux apprendre l'anglais.

Que comprendre? Que le niveau actuel est insuffisant. Que l'anglais devrait être la première langue étrange enseignée à Geneve? Peut-être.

"On devrait même aller plus loin dans cette démarche, en réformant nos systèmes éducatifs pour que ce canton se profile comme une place internationale où l’anglais, par exemple, soit encore plus largement maîtrisé."

Comment augmenter le niveau linguistique? La question ne fait que peu débat au Grand Conseil qui vote chaque année 1,6 milliards pour l'instruction publique soit le plus haut niveau de Suisse par habitant alors que 15% des élèves fréquentent l'instruction privée et semble, ma moindre coût, répondre mieux à la demande patronale. Certes les élèves des écoles privées sont souvent bilingues ou plus, sortent de famille plus aisées, plus internationalisées. 

Cependant, pour faire face à ce plurilinguisme, les profs eux-mêmes doivent être à la hauteur. On s'interroge donc (une fois de plus) si le cursus de formation des profs (dès la maternelle) ne devrait pas  inclure une année au moins de formation et de pratique dans une autre ère linguistique. Et même que leur engagement au DIP devrait dépendre de l'exercice de leur profession ailleurs durant une deux ans

Commentaires

  • On ne comprend rien à votre billet... Sortez de votre bulle (quelle est-elle ?)

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