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Schaffhouse vote pour moins de communes

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image.jpegLes Schaffhousois de la ville ont voté dimanche majoritairement pour réduire le nombre des communes dans le canton. Ce sont les seuls. Toutes les autres communes ont refusé la proposition d'un maire PLR qui ne manquait pas d'audace et leur proposait même de supprimer complètement les communes. Sans surprise, cette alternative n'a pas fait le poids. 

Il faudra donc remettre l'ouvrage sur le métier. Rares en effet son les réformes qui passent la rampe du peuple qui se range volontiers derrière l'adage: vaut mieux un tiens que deux tu l'auras. Ainsi Kanaan n'est pas de Gaule. Il ne démissionne pas parce que son MAH version Nouvel a été balayé. Le ministre s'incline devant la majorité des 46% des votants qu ont bien voulu voter et rappelle qu'il a fallu deux votes avant d'ériger le nouveau MEG.

A Genève, les articles  le président Longchamp a renvoyé au Grand Conseil, la semaine passée, la loi sur les fusions de communes. Elle est passée inaperçue. Et l'incitation est un susucre.

Le susucre prend la forme d'un coaching gratuit et de la promesse d'un plus péréquatif, impossible à évaluer à ce stade, puisque le projet de loi n'a pas été rendu public. Mais on peut sans grand risque estimer que le susurre est sans doute insuffisant pour susciter une vague de fusions qui promettraient à Geneve de passer de 45 à 5 ou 10 communes. 

Un projet moins ambitieux n'a guère de pertinence. Qu'est-ce que le Canton gagnerait à voir Corsier, Anieres Hermance fusionner ou Dardagny et Russin, deux régions où le mariage de raison est évoqué depuis des lustres. Sans plus.

La fusion des trois Chêne Thônex, Chêne-Bourg et Chêne-Bougeries ou encore de Carouge-Grand-Lancy-Plan-les-Ouates aurait un sens pour autant que le Canton abandonne aux Villes de vrais pouvoirs (quand on réfléchit sérieusement à cette question de délégation, on mesure vite l'inoperabilité de cette noble intention dans un canton si petit et dont la centralité républicaine garantit l'égalité et l'uniformité des décisions publiques et promet quelques économies d'échelle. En effet, quelle logique y aurait-il à rattacher, par exemple,  les fonctionnaires du secteur Drize du service cantonal de l'urbanisme ou de la police des constructions à une commune fusionnée).

La présence dans la région d'une ville de 200'000 habitants rend illusoire une répartition pertinente des compétences en fonction de la géographie, même en imaginant un Canton à trois ou quatre communes, la Ville, rive droite rive gauche (Arve lac et Rhone-Arve).

c'est ainsi que j'en suis venu à l'idée d'une transformation radicale des communes qui deviendraient des circonscriptions électorales dont les élus seraient des un députés maires à plein temps lesquels composeraient la moitié d'un nouveau Grand Conseil (l'autre moitié du parlement étant élu au système proportionnel dans quorum) et auxquels seraient dévolus des tâches de concertation locale, d'ombudsman, de présidence avec voix prépondérante dans certains domaines.

 

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