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Genecand, prêt pour 2018

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second tour 8 nov affiche.jpgGenecand n'a donc pas réussi à bouter un des deux sortants rose-vert hors du Conseil des Etats. Avec plus de 4000 voix de retard, il a été un peu plus distancé par Robert Cramer, qui a fait un bien meilleur score au deuxième tour qu'au premier.

Pour l'étoile montante du PLR, ce n'est que partie remise sans doute. Le nouveau conseiller national, dont on a pu douter de la réelle volonté d'être élu à la Chambre des cantons, s'est imposé au sein du PLR comme le premier successeur de François Longchamp au printemps 2018.

Le ticket rose-vert repart donc pour un bail de quatre ans à Berne. C'est plutôt un bien pour la Suisse que la gauche ne soit pas trop affaiblie à la Chambre des Cantons, même si d'un simple point de vue des équilibres politiques, la droite genevoise avait amplement droit à un siège.

Yves Nidegger a pris sa revanche sur sa non élection à la Cour des comptes. Souvenez-vous, c'était en septembre 2013, l'UDC avait reçu le soutien du PLR et celui plus timide d'une liste Entente dans le cadre d'une élection complémentaire à la Cour des comptes. Mais il avait échoué à battre Daniel Devaud, juge sortant affilié à l'extrême-gauche. Triste revanche. L'UDC a ainsi affaibli le camp de la droite à Berne.

Pour battre le ticket rose-vert sortant, la droite devait - comme elle l'a fait avec succès en Pays de Vaud - présenter un ou deux candidats, mais pas trois. En acceptant de maintenir Eric Stauffer, dont le score misérable dit la déroute présente, l'UDC genevoise s'est aussi tirée une balle dans le pied. En choisissant au niveau local d'être le faire valoir de l'erratique MCG, qui reste le deuxième parti du canton, l'UDC ne peut prétendre peser durablement sur la politique cantonale.

La politique genevoise ne peut avancer qu'au travers d'une alliance de raison entre les Verts, les socialistes, les PDC et le PLR. Mais pour ça, il faut que les ministres roses verts jouent le jeu. Or les dernières déclarations de la ministre de l'Instruction publique sont inadmissibles. Elle prend le parti du corps des fonctionnaires dont elle est issue et oublie qu'elle a été élue par et pour tous les Genevois.

 

 

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