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Hodgers, le bâtisseur

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Hodger regarde à gauche sieber.jpgCoïncidence ou pas, la semaine où le Conseil d'Etat tamponne enfin le plan directeur du quartier de la Praille Acacias Vernets, le futur Geneva Downtown, selon les termes de l'alors ministre de l'urbanisme, le très smart Mark Muller, The Economist dans son édition pascale fait sa première page sur l'espace et la cité et la surenchère que provoque la règlementation et la glue du voisinage. L'article dit entre autre que la population américaine tiendrait tout entière dans l'Etat du Texas.

Depuis quand nous parle-t-on du PAV, me dis-je in petto? Pourquoi faut-il tant de temps pour planter un clou? Si nos prédécesseurs des années 50 et 60 avaient tardé à bâtir les cités satellites, chipoté pour le moindre carré vert, préserver la moindre libellule et son biotope, ce n'est pas 100'000 travailleurs hors frontière que Genève accueilleraient par jour mais 200'000...

A Genève, nous sommes depuis quelques lustres tellement habitué à ce que les projets immobiliers prennent 10 ou 15 ans avant de se réaliser que plus personne ne rouspète. J'y vois deux explications:

1) il vaut mieux être bien avec l'administration si l'on ne veut pas que son projet redescende dans la pile,

2) toute la chaîne au fond y gagne sauf le dernier maillon: le locataire ou le propriétaire nouveau, lequel ne dispose pas de lobby puissant et conservateur comme ceux des locataires installés, des propriétaires anciens, des défenseurs des libellules et de la cohorte des voisins de toute sorte...

Avez-vous d'autres explications Monsieur le ministre?

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