Genève commence l'année sans budget. Pas de précipice fiscal à Genève comme à Washington. Aucun risque que les impôts augmentent ou que les coupes claires affectent les dépenses. Heureux pays où il suffit de diviser par douze le budget de l'année précédente pour vivre mois après mois. Il suffirait d'un seul changement constitutionnel pour rendre l'opération un poil plus dramatique: que le prélèvement des impôts soit remis en cause chaque années et doive être voté avec le budget. L'état cesserait de fonctionner. Sûr que les politiciens n'attendraient pas, comme d'ores et déjà annoncé, fin février voire fin mars pour adopter la liste des dépenses et des recettes: huit milliards en jeu tout de même!