La nouvelle est répercutée par les agences de presse, bloguées, tweetées, facebookées à l'envi. L'Assemblée populaire de Chine bannit l'anonymat sur le net. Sous tous les cieux, l'anonymat est mal vu. Pourtant c'est une liberté nécessaire. Malheureusement les trolls de tout poil s'y sont engouffrés pour y déverser leur fiel, leurs injures, leurs diffamations et autres calomnies. De sorte que les âmes bien pensantes n'ont de cesse de réclamer la fin de l'anonymat. Les Etats n'en demandaient pas tant. Que ce soit la Chine et tous les régimes à parti unique ou la France et les démocraties soucieuse d'éviter la propagation de antisémites, homophobes ou contraire aux droits humains, tous recherchent les moyen le contrôler du net.
Heureusement ces scories, tels des tags sur les murs de nos villes, restent très minoritaires sur la toile, mais elles se voient comme une tache sur une nappe blanche. Prenons garde de ne regarder plus que la tache...
Car l'essentiel du web est ailleurs. Outre les applications professionnelles, le web c'est l'information échangée, les émotions partagées, des histoires qu'on se raconte, des contes de fées, des communions électronique qui relient et humanisent le monde.
Dans Zeitgeist, Google s'en fait le témoin dans une traitement très impressionnant des recherches lancées sur la toile en 2012. 1200 milliards de recherche dans 146 pays, 38'000 requêtes par seconde. And the winner is
Recherche: Whitney Houston
Images: One Direction
Evénements: Hurricane Sandy
Sports: Jeremy Lin
Vidéos: Gangnam Style
Hashtags sur G+: #SOPA
SOPA ou Stop online piracy version américain de l'hadopi française, ce qui nous ramène au versant économique de l'anonymat, la consommation sans droit de ce qui est diffusé sur le net. 2013 marquera sans doute un renforcement de cette tendance, sans doute pas la fin du web gratuit, mais l'obligation croissante de payer pour accéder à certains contenus sans risquer les foudres des Etats qui ont tardé à maîtriser ce domaine.