Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans un monde idéal...

Imprimer

alice aux pays.gifDans un monde idéal, je voterais l'initiative par internet pour la mobilité douce. Que la petite reine devienne grande, ce serait Alice aux pays des merveilles. Bien sûr, comme nous le recommande ce matin le bon docteur Buchs, le vélo c'est bon pour la santé - les blogs aussi pour maintenir l'art de l'écriture aussi délié que les articulations des genoux... De là à établir des pistes cyclables sur toutes les routes et dans un délai de huit ans, on risque de passer du paradis du vélo à l'enfer de l'auto.

Je sais la bagnole n'a plus bonne presse. Si l'on écoutait les plus écolos des Genevois, il la bannirait carrément de leur ville et organiserait tous les jours de l'année la sainte fête de la Rue est à vous. Le paradis je vous dis.

 

Au fait on pourrait commencer par là. Interdire aux citadins d'utiliser leur voiture, sauf le week-end et les jours fériés, il faut bien aller faire ses courses dans les ventes directes à la ferme et monter au chalet.

Tant qu'à faire, on pourrait aussi interdire les ascenseurs et les escaliers roulants. La marche à pied, c'est bon pour le coeur, n'est-ce pas cher docteur. Un dernier mot. Si la Coulouvrenière est trop dangereuse, pourquoi n'empruntez-vous pas le passage du barrage du Seujet ou le pont des Bergues exclusivement réservé aux adeptes de la mobilité douce!

Plutôt que d'imposer le passage de tous sur toutes les routes, la politique consistant à séparer les flux me paraît préserver davantage l'intérêt de chacun. C'est en cela que l'initiative 144 est excessive. Mais c'est un choix de société que les Genevois feront sans doute.

Commentaires

  • Bon j'ai tout faux. Mais franchement ne peut-on pas imaginer autre chose.

  • http://youtu.be/ZtX8qiC_rXE

    Copenhague, comme toutes les grandes villes occidentales, s'était faite totalement envahir par la voiture, et grâce à de la volonté politique, a changé de cap et créé de vrais aménagements cyclables. Résultat = 50% des déplacements à vélo, des transports publics efficaces et une circulation motorisée fluide!

    Si vous voulez continuer à rouler dans les bouchons, libre à vous, l'initiative n'empêchera personne de prendre sa bagnole contrairement à ce que vous prétendez! Elle permettra juste à ceux qui souhaitent prendre un vélo de le faire sans avoir l'impression de risquer leur vie. C'est tout.

    Pourquoi refuser de voir ce qui marche ailleurs? Bâle ou Berne ont 15% à 20% de déplacements à vélo contre 6% à Genève... grâce aux aménagements cyclables! Ce n'est pas un monde idéal ni les Bisounours, mais ça marche : ils ont moins de pollution, moins de bouchons et tout le monde est de meilleure humeur!

  • Pour une fois, totalement d'accord avec vous.

  • Hier vous aviez un éditorial vantant les mérites de circuler à vélo et prenant les villes allemandes en comparaison. Ce matin, à Annemasse, le train de 8h13 était en panne, j'ai pris le bus à 8h20. Puis le tramway, très lent "aujourd'hui" (à cause du trafic routier!) et je suis arrivé quartier Charmilles à 9h25. Je vous laisse calculer le temps consacré au transport ! Tout le monde ne peut avoir son vélo (électrique!?) en tout temps ! Ce qui manque cruellement à Genève depuis longtemps(et c'est vraiment une honte!) ce sont des transports rapides, fluides que sont principalement les métros (hors Ceva!)Prenez Lyon comme exemple ou ils existent depuis 1980 à deux mètres du sol. Ce serait bien de faire des papiers seieux la-dessus. Meilleures salutations.

  • La plupart des citoyens a compris ce qui se cache derrière l'initative 144 pour la mobilité douce :
    Une arnaque qui titille la culpabilité et qui vise à imposer à 95 % de la population une doctrine déjà dépassée.
    La gauche et ses alliés verts, toujours paternalistes, veulent sécuriser tous les parcours à vélo.
    Autant le dire tout de suite, ça n'arrivera que lorsqu'il n'y aura plus que des vélos et des piétons en ville, et ce n'est pas demain la veille.
    La droite a récupéré les notions de respect de l'environnement et défend aussi la mobilité douce.
    La différence réside dans l'honnêteté de la démarche. Les initiants prétendent diminuer les risques d'accidents en sécurisant tout le réseau vélo. C'est au mieux une erreur et au pire un mensonge.
    En agissant ainsi on déresponsabilise les citoyens en leur faisant croire qu'ils ne risquent plus rien.
    Se déplacer implique de la concentration, quel que soit le mode de transport, mais surtout à vélo.
    Une grande majorité des cyclistes l'a bien compris, ils anticipent les situations et ne font nullement confiance aux infrastructures sécurisantes.
    Les autres, les anxieux qui se donnent bonne conscience en se déplaçant à vélo, malgré les frayeurs qu'ils éprouvent, sont dangereux. Pour eux-même et pour les autres.
    Finalement, ils ne représentent qu'une infime proportion des 5 % de cyclistes qui sont, à mon avis, les rois du bitume.

  • Mais non vous n'avez pas tout faux. Puisque le vote pour l'initiative me paraît acquis. Encore que le récent sondage de la Tribune donne à mon étonnement un résultat différent. Suspense donc.

  • EH, il y a un peu plus de 20 ans, j'ai fait un Temps Présent sur les Transports à Genève, où l'on parlait déjà de métro automatique (le VAL) et de transports aériens ou souterrains. On a raté le coche à cette époque, de même que si les transports publics sont une nécessité, on a systématiquement privilégié les solutions qui restreignaient le plus les transports motorisés privés. Résultat: des embouteillages pour tout le monde.
    Parce qu'en dépit de sa démocratie participative (ou plutôt à cause d'elle) Genève n'agit pas en fonction de l'intérêt général, mais plutôt d'une résultante d'intérêts particuliers. Et le recours au Peuple n'arrange rien, celui-ci n'étant de loin pas "UN" comme voudraient nous le faire croire les populistes, mais composé d'une somme d'intérêts divergents. C'est toujours l'alchimie du plus petit commun dénominateur qui gagne et non la meilleure voie.

  • Jean-François, je ne crois pas une seconde que l'initiative passe. Même si bien sûr, tout le monde peut se tromper :-)

  • Notre cher phraseur-raseur, le grand mamamuchi de la science infuse, notre robinet d'eau tiede, j'ai nommé le ci-devant Philippe Souaille qui nous gratifie d'un cours de démocratie directe. Sans rire ! Sachant ce disciple de MoDem est citoyen d'un Etat jacobin nostalgique du pouvoir royal, il est normal que le fait du Prince trouve plus grâce à ses yeux que les décisions du Souverain. Eh oui chez nous , il s'agit du peuple, mon cher Philippe. Mais j'abonde dans votre sens, la démocratie est parfois au service d'intérêts particuliers et vous en êtes un exemple particulièrement frappant puisque vos "oeuvres" ont reçu à plusieurs reprises la stipende de notre bonne ville alors que peronne ne va les voir (Dieu merci!). Quel meilleur exemple du fruit du travail collectif mis au service de l'intérêt d'un seul ? je crois au contraire que vous devriez vous réjouir de la démocratie et de ses excès.

  • La plupart des citoyens a compris ce qui se cache derrière l'initative 144 pour la mobilité douce :
    Une arnaque qui titille la culpabilité et qui vise à imposer à 95 % de la population une doctrine déjà dépassée.
    La gauche et ses alliés verts, toujours paternalistes, veulent sécuriser tous les parcours à vélo.
    Autant le dire tout de suite, ça n'arrivera que lorsqu'il n'y aura plus que des vélos et des piétons en ville, et ce n'est pas demain la veille.
    La droite a récupéré les notions de respect de l'environnement et défend aussi la mobilité douce.
    La différence réside dans l'honnêteté de la démarche. Les initiants prétendent diminuer les risques d'accidents en sécurisant tout le réseau vélo. C'est au mieux une erreur et au pire un mensonge.
    En agissant ainsi on déresponsabilise les citoyens en leur faisant croire qu'ils ne risquent plus rien.
    Se déplacer implique de la concentration, quel que soit le mode de transport, mais surtout à vélo.
    Une grande majorité des cyclistes l'a bien compris, ils anticipent les situations et ne font nullement confiance aux infrastructures sécurisantes.
    Les autres, les anxieux qui se donnent bonne conscience en se déplaçant à vélo, malgré les frayeurs qu'ils éprouvent, sont dangereux. Pour eux-même et pour les autres.
    Finalement, ils ne représentent qu'une infime proportion des 5 % de cyclistes qui sont, à mon avis, les rois du bitume.

  • J'ai voté pour cette initiative et j'espère qu'elle remportera un succès triomphal.


    ...


    Ah, qu'est-ce cela fait du bien de le dire!

  • "Tant qu'à faire, on pourrait aussi interdire les ascenseurs et les escaliers roulants. La marche à pied, c'est bon pour le coeur, n'est-ce pas cher docteur."

    Vous raisonnez comme si l'initiative voulait interdire les bagnoles, ce qui est absurde. Pour rester dans votre comparaison : aujourd'hui l'initiative demande simplement qu'on répare les escaliers et qu'on remplace les marches manquantes, car c'est dangereux d'y monter et descendre.

    "Un dernier mot. Si la Coulouvrenière est trop dangereuse, pourquoi n'empruntez-vous pas le passage du barrage du Seujet ou le pont des Bergues exclusivement réservé aux adeptes de la mobilité douce!"

    Parce que pour atteindre ces ponts il faut faire de grands détours très malpratiques! Comment rejoindre le pont des Bergues depuis la piste cyclable du quai Gustave-Ador? En passant par les 6 à 8 voies automobiles? Ou par les passages piétons? On y passe alors 12 minutes (déjà chronométré)...

    Montez en ascenseur ou escalator si vous le voulez, mais ne venez pas nous empêcher de réparer les escaliers si on veut monter à pied. En plus vous avez tout à y gagner, y'aura moins de monde dans l'ascenseur.

Les commentaires sont fermés.