Genève rejette le projet d'ouverture prolongée des magasins. Ainsi la droite élargie largement financée par les milieux économiques ont-ils une fois de plus échoué dans leur tentative d'étendre les heures d'ouverture jusqu'à 20h la semaine, (19h le samedi) et quatre dimanches par année.
Bien des électeurs du centre et de la droite ont donc été sensibles aux arguments égrenés par la gauche et les milieux des églises au cours d'une campagne très animée.
Il serait pourtant intéressant de connaître la sociologie des électeurs. Je suis prêts à parier que les jeunes adultes qui font la course pour faire leurs courses ont été majorisés par les retraités qui sont sans doute davantage attachés aux valeurs et au repos dominical.
Les trois autres objets soumis au vote étaient des formalités. Sauf la réforme de la commission des baux et loyers qui disparaît sans raison sinon la volonté de la droite d'expulser les représentants des locataires de la juridiction qui désormais sera appelée à trancher des conflits entre les locataires et les propriétaires et leurs régies.
L'analyse des résultats par commune est riche d'enseignements pour les élections muncipales et administratives du printemps prochain. Rappelons que tous les partis du centre à l'extrême droite étaient pour l'ouverture prolongée des magasins, y compris le MCG qui aura désormais de la peine à faire admettre qu'il n'est ni de gauche ni de droite.
Commentaires
Bravo! Excellente nouvelle. Mais pourquoi la tdg ne titre-t-elle pas?
"Genève balaie le projet de la droite"...
pourquoi la tdg ne titre-t-elle pas?
"Genève balaie le projet de la droite"...
Peut-être parce que cette même gauche vient de réaliser qu'UNE FOIS DE PLUS, elle a empêché la création d'emplois dans un canton qui croule sous le chomage.
"Peut-être parce que cette même gauche vient de réaliser qu'UNE FOIS DE PLUS, elle a empêché la création d'emplois dans un canton qui croule sous le chomage."
Une chose est sûre, vous ne travaillez pas comme caissier dans un supermarché!
Et vous mentez effrontément: aucun emploi n'aurait été créé. Des caisses auraient été fermées en journée. La concurrence des supermarchés français ne joue pas sur les horaires, mais sur les prix. Et pour les salaires versés ce n'auraient pas été des Genevois qui auraient été engagés, mais des frontaliers. Avec moins de 3000 francs de salaire mensuel, il n'est pas possible de vivre à Genève. Pour une fois que les exploiteurs prennent une baffe, je me réjouis du résultat. Ils ont de l'argent pour leur propagande, mais pas pour leurs employés.
Prétendre qu'une ouverture tardive aurait créé des emplois n'est pas seulement un mensonge, mais une insulte aux gens qui travaillent dans la profession et à qui tout ou presque est constamment refusé!