Alexandra Cohen est sympathique, dynamique, mais ce matin elle a transformé Radio Cité en Radio MCG.
J'ai capté l'émission au vol et ne sais donc pas si un quatrième ou un cinquième invité, membre ou proche du parti staufférien avait été invité et aurait fait défaut à la dernière minute. Dommage car des voix discordantes auraient été bien utiles pour contrebalancer celles les trois poids lourds, dont deux étaient dans le studio de la rue Baylon à Carouge: Robert Cramer, conseiller aux Etat, Jacques Jeannerat, directeur de la Chambre de commerce, et au téléphone Michel Charrat, président des frontaliers.
Du coup c'est la journaliste qui s'est faite l'avocate du diable. On parlait bien sûr des frontaliers dont 54'000 - nouveau record - déferlent chaque jour sur Genève. Et la journaliste de citer des blogueurs sans dire ni leur nom ni l'identité de leur site à l'appui de ses questions qui toutes fleuraient bon la phraséologie roncheneuse du MCG.
Deux arguments ont manqué au débat pour dire combien cette question est une pure illusion d'optique.
Le premier est connu. si Genève n'avait pas cessé de construire des logements ou si le canton appliquait une politique volontariste comme pourrait l'enjoindre le droit au logement qui figure dans l'actuelle constitution, en fixant par exemple un nombre de mètres carrés maximum par habitant et en rendant obligatoire la sous-location des chambres occupées en trop, la question des frontaliers seraient bien moins aigue.
Le deuxième argument est moins connu mais pas moins réelle. Il tient à la dimension et à la position du canton de Genève, minuscule presqu'île suisse en territoire français. il suffit d'étendre les limites pollitiques du canton à ses frontières naturelles - sommets des Voirons, du Salève, du Vuache et du Jura - pour réduire le nombre de frontalier à quelques milliers.
Cette illusion d'optique existe aussi pour la ville de Genève. S'avez-vous combien d'habitants la ville de Genève compterait si son territoire avait la superficie de la commune de Zurich? 375'000 habitants exactement la population de la métropole zurichoise. Plus d'info ici
Le journalisme c'est aussi la capacité de casser les idées reçues. Sans rancune Alexandra!
Commentaires
Cher Jean-François Mabut,
Mon côté dynamique et sympathique vous remercie d'avoir écouté l'émission et de faire quelques commentaires.
Cette table ronde avait pour objectif de traiter de la question des frontaliers sous un autre angle, en mettant en avant toutes les idées, peut-être, préconçues.
Il ne s'agit donc pas ni pour moi, ni pour mon équipe de vous annoncer en direct nos désirs de rejoindre le parti de M. Stauffer. Nous tenons bien évidement à préserver nos opinions politiques et nous mettons un point d'honneur à ne rien laisser transparaître à l'antenne. Bien dommage que vous ayez le sentiment inverse. Peut-être n'aurait-il pas été le même si vous aviez fait l'effort d'écouter, attentivement, le sujet dans son intégralité qui ne dure que 13 minutes, soit le temps qu'il vous a fallu pour écrire vos commentaires.
Cependant, je suis ravie de vous avoir fait réagir et me réjouis de vous lire prochainement.
Sans rancune, aucune Jean-François!!
Cher Jean-François Mabut,
Mon côté dynamique et sympathique vous remercie d'avoir écouté l'émission et de faire quelques commentaires.
Cette table ronde avait pour objectif de traiter de la question des frontaliers sous un autre angle, en mettant en avant toutes les idées, peut-être, préconçues.
Il ne s'agit donc pas ni pour moi, ni pour mon équipe de vous annoncer en direct nos désirs de rejoindre le parti de M. Stauffer. Nous tenons bien évidement à préserver nos opinions politiques et nous mettons un point d'honneur à ne rien laisser transparaître à l'antenne. Bien dommage que vous ayez le sentiment inverse. Peut-être n'aurait-il pas été le même si vous aviez fait l'effort d'écouter, attentivement, le sujet dans son intégralité qui ne dure que 13 minutes, soit le temps qu'il vous a fallu pour écrire vos commentaires.
Cependant, je suis ravie de vous avoir fait réagir et me réjouis de vous lire prochainement.
Sans rancune, aucune Jean-François!!
Pour preciser le premier point de Jean Francois Mabut, les deux tiers de la croissance demographique dans le Genevois francais sont dues a l'exode des habitants de Geneve contraint de quitter leur commune faute de logements. Les plaques 74 ne sont pas forcement des francais tout comme les plaques GE ne sont pas forcement des Genevois.
Plus de precisions sur le sujet dans la note suivante :
http://antoinevielliard.hautetfort.com/archive/2010/09/22/ou-s-installent-les-genevois-dans-le-genevois-francais.html